Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Grotiana 2, note 48.
Note [48]

Avant de devenir l’« ornement pontifical propre aux souverains pontifes, patriarches, primats et métropolitains, qu’ils portent par dessus leurs habits pontificaux en signe de juridiction » (Furetière), le pallium était le manteau, originellement grec (himation), dont on se vêtait dans l’Antiquité : large bande d’étoffe rectangulaire drapée autour du corps qui reposait sur le bras gauche. La toge romaine procédait du même principe, mais se drapait différemment, en laissant de larges replis sur la poitrine, que le pallium ceignait plus étroitement.

À Rome, la toge était le vêtement des citoyens ; le pallium n’était porté que par les philosophes, les pédagogues et les autres hommes attachés à la tradition grecque, avant de devenir le vêtement distinctif des chrétiens, comme en a témoigné Tertullien dans son traité de Pallio [du Pallium], dont Claude i Saumaise a procuré une édition critique qui fait référence (Leyde, 1656, première édition à Paris, 1622, v. notes [9], notule {a}, lettre 119, et [3], lettre de Jacques Péricard, datée du 10 mars 1657).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Grotiana 2, note 48.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8201&cln=48

(Consulté le 26/04/2024)

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