À Charles Spon, le 16 décembre 1653, note 5.
Note [5]

« un homme de bien, compétent, et un écrivain au flair subtil [Horace, v. note [8], lettre 202]. »

Les Épîtres mêlées de M. Joseph Hall {a} Docteur anglais et Doyen de Wigorne. Nouvellement mises en français par Th. Jaquemot G. ; {b} lettre v (pages 59‑83), non datée, à Messire Thomas Chalenot, chevalier, Rapport de quelques observations faites en mon voyage, page 73 :

« De là nous passâmes au Spa, village fameux pour ses eaux médicinales et minérales, composées de fer et de cuivre, la vertu desquelles les simples habitants de ce lieu attribuent à leur saint bienfaiteur, le pied duquel a fait par sa pesanteur une mal formée impression en une pierre de leur Saveur : {a} eau plus saine qu’agréable, que néanmoins plus fameuse que saine. »


  1. V. note [23], lettre 332.

  2. Genève, Pierre Aubert, 1627, volume 1, in‑12 de 253 pages.

  3. « Le nom du plus haut puits du Spa » (note ajoutée dans la marge) : aujourd’hui la source de la Sauvenière, la plus ancienne de Spa ; l’empreinte serait celle de la sandale de saint Remacle, fondateur de l’abbaye bénédictine de Stavelot, près de Liège, au vie s.

La suite de la lettre était bien du goût de Guy Patin, Hall s’y gaussant des superstitions ardennaises autour des loups-garous, puis de Juste Lipse (avec des ragots de première saveur sur son compte, v. infra note [7]).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 16 décembre 1653, note 5.

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(Consulté le 14/12/2024)

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