À Johann Daniel Horst, le 8 mars 1663, note 5.
Note [5]

Dans le chant vi (vers 895‑898) de l’Énéide, la porte d’ivoire [porta eburnea] est une des deux issues qui permettent de quitter le monde souterrain :

altera candenti perfecta nitens elephanto,
sed falsa ad cælum mittunt insomnia Manes.
His ibi tum natum Anchises unaque Sibyllam
prosequitur dictis portaque emittit eburna
.

[l’autre {a} est faite d’un ivoire éclatant et resplendit, c’est par elle que les mânes {b} envoient vers le ciel des songes trompeurs. Tout en parlant ainsi, Anchise reconduit là son fils et la Sibylle, {c} et les fait sortir par la porte d’ivoire].


  1. Porte.

  2. Les âmes des morts.

  3. Anchise était le père d’Énée (v. note [14], lettre d’Adolf Vorst, datée du 4 septembre 1661) ; v. note [10], lettre 81, pour la Sibylle de Cumes.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Daniel Horst, le 8 mars 1663, note 5.

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(Consulté le 09/10/2024)

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