Guy Patin a correspondu avec deux Hollandais dénommés Vorst (Vorstius), père et fils.
- Adolf (Delft 1597- Leyde 8 octobre 1663), [1] le père, était lui-même fils d’Ælius Everardus Vorst, professeur de médecine à Leyde (v. note [12], lettre du 4 septembre 1661). [2] Après avoir voyagé en Europe, Adolf avait reçu le grade de docteur en médecine à Padoue en 1622. Revenu en Hollande, il devint médecin du prince Maurice d’Orange et professeur de médecine puis de botanique à Leyde, université dont il fut nommé recteur en 1660.
Johannes Antonides Vander Linden est auteur de l’Adolfi Vorstii, Medicinæ et Botanices Professoris Primarii, excessum Oratio funebris. Habita xvi. Octobris ciͻ iͻc lxiii. [Oraison funèbre sur le décès d’Adolf Vorst, premier professeur de médecine et botanique. Prononcée le 16 octobre 1663], publiée par Henning Witten dans sa Memoriæ Medicorum nostri seculi clarissimorum renovatæ Decas secunda [Seconde décade de la Mémoire retrouvée des médecins les plus brillants de notre siècle] (Francfort, Martin Hallervord, 1676, in‑8o, pages 222‑242).
- Eberhard, [3] fils d’Adolf, avait mené des études à Paris où il avait fait la connaissance de Guy Patin, qui a parlé de lui à plusieurs reprises dans sa correspondance avec ses amis hollandais. Dans une lettre latine datée du 1er novembre 1663, Patin a donné à Johannes Antonides Vander Linden la nouvelle qu’Eberhard venait d’être reçu docteur en droit de l’Université d’Orléans.
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