À Charles Spon, le 4 février 1650, note 57.
Note [57]

Johann Nicolaus Stupan (Pontrasin, pays des Grisons 1545-Bâle 1621), reçu docteur en médecine à Bâle en 1569, y occupa les chaires de logique en 1575, puis de médecine en 1589. Il a, entre autres ouvrages, compilé les résumés d’une centaine de disputes médicales tenues à Bâle entre 1605 et 1615 :

Medicina theorica : Ex Hipp. et Galen. Physiolog. Patholog. et Semeioticis libris, post diexodicam enarrationem, summatim pro Disputationibus ordinariis in Theses contracta ; nunc demum aucta et correcta coniunctim edita.

[Médecine théorique : tirée des livres physiologiques, pathologiques et sémiologiques d’Hippocrate et Galien ; après un commentaire séparé, elle est sommairement rassemblée en thèses qui ont été soumises aux disputations ordinaires ; réunie et publiée pour la première fois, après avoir été corrigée et augmentée]. {a}


  1. Bâle, Johannes Schroeterus, 1614, in‑8o de 822 pages.

Le nom de Henri Gras (D. Henricus Grassus, Lausannensis Helvetio-Gallus [Me Henri Gras, Franco-Suisse de Lausanne]) s’y lit en effet page 783, parmi les huit respondentes [répondants] des :

Σημειοτικης Particularis Cap. v. De cognoscendis Affectibus Vesicæ, Uteri, cæterarumque partium, Generationi servientium : Ex Enarratione posteriorum trium capitum Libri vi. de Loc. affect. summatim digestum in Theses, pro Disp. Anni 1614.

[Cinquième chapitre particulier de sémiologie. {a} Sur la reconnaissance des affections de la vessie, de l’utérus et des autres organes qui assurent la reproduction : selon le commentaire des trois derniers chapitres du livre vi Des Lieux affectés, {c} résumés en thèses qu’on a disputées en l’an 1614].


  1. V. note [2]), lettre 776.

  2. D’Hippocrate.

Si l’ordre des répondants est le même que celui des thèses qui sont résumées ensuite, Henri Gras avait dû disputer la septième, Immodica mensum vacuatio [Évacuation excessive des règles], pages 813‑817.

V. note [22], lettre 295, pour une autre thèse qu’avait soutenue Henri Gras en 1615 sous la présidence d’Emmanuel Stupan, fils de Johann Nicolaus.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 4 février 1650, note 57.

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(Consulté le 23/04/2024)

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