Andreæ Tiraquelli Regii in Curia Parisiensis Senatoris, Semestria in Genialium Dierum Alexandri ab Alexandro Iurisperiti Neapolitani, lib. vi. Cum Indide Capitum, Rerumque et Verborum locupletissimo.
[Les Semestres d’André Tiraqueau, {a} conseiller au Parlement de Paris, sur les six livres des Dies geniales d’Alessandro d’Alessandro, jurisconsulte napolitain. Avec un très riche index des chapitres, et des matières et des mots]. {b}
- V. note [2], lettre 597.
- Lyon, héritiers de Gulielmus Rovillius, 1614, in‑fo de 748 pages, avec portrait de Tiraqueau.
Cette édition critique est riche de copieuses notes critiques, mais elles m’ont déçu :
- Tiraqueau ne fait aucune remarque sur ce que j’ai appelé l’incroyable « apocalypse de Côme » (v. supra notule {b}, note [58]), se contentant de signaler ce passage en écrivant dans la marge Visio belli Turcici [Simulacre de la guerre turque] (page 268) ;
- Hoc caput nullis indiget Commentariis [Ce chapitre se passe de tout commentaire] est sa seule annotation (page 647) sur le chapitre concernant l’abandon du barreau par Alessandro (v. supra notule {b}, note [59]).
Le Borboniana, en partie inspiré par l’éloge que Jacques-Auguste i de Thou a donné de Tiraqueau (Histoire universelle, règne de Henri ii, année 1558, Thou fr, volume 3, page 301), citait deux autres de ses ouvrages :
- Commentarii de Nobilitate et Iure primigeniorum…
[Commentaire sur la Noblesse et le Droit des aînés…] ; {a}
- Ex Commentariis in Pictonum consuetudines Sectio de Legibus Connubialibus….
[Extraits des Commentaires sur les coutumes de Poitou, section consacrée aux lois conjugales…]. {b}
- Paris, Gulielmus Rovillius, 1617, in‑fo de 690 pages, pour la quatrième de nombreuses éditions.
- sans lieu, Ex ædibus Ascensianis, 1615, in‑4o de trois feuilles, pour la deuxième de nombreuses éditions.
Le compte me semble exact pour les 12 livres de Tiraqueau, mais Popoff (no 2362) et le Faux Patiniana II‑4, qui a repris cet article (v. sa note [13]), lui ont attribué 30 enfants.
