À Charles Spon, le 6 janvier 1654, note 61.
Note [61]

Philippe ii (382-336 av. J.‑C.), roi de de Macédoine, père d’Alexandre le Grand, fut lui-même un grand conquérant qui fonda la puissance de son pays en soumettant Athènes et Thèbes {a} à sa domination, et en entamant la guerre contre les Perses.

Plutarque a rapporté son propos dans les Apophtegmes des rois et des capitaines célèbres (traduction de Dominique Ricard, 1844) :

« Il voulait se rendre maître d’un château très escarpé. Mais ses espions lui rapportèrent qu’il était imprenable, et qu’on ne pouvait en approcher d’aucun côté. Il leur demanda s’il était si inaccessible qu’on ne pût y faire monter un âne chargé d’or. » {b}


  1. En Béotie, v. notule {b}, note [52] du Faux Patiniana II‑7.

  2. Traduction latine de Guilielmus Xylander (Plutarchi Opuscula varia [Opuscules variés de Plutarque], Paris, Robert Estienne, 1572, v. note [22] de la Thèse sur la Sobriété, tome deuxième, page 303) :

    Castellum quodpiam munitum occupare statuerat : ibi exploratoribus referentibus, plane expugnari non posse : Estne, ait, adeo inaccessum ut eo aurum portans asinus non possit pervenire ?

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 6 janvier 1654, note 61.

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(Consulté le 13/11/2024)

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