À Claude II Belin, le 6 mars 1650, note 7.
Note [7]

L’Encyclopédie méthodique (1798) a recensé les anciennes vertus médicinales de l’huile d’olive :

« s’emploie dans les inflammations {a} des reins et des entrailles, dans certaines coliques, dans la dysentrie, dans le ténesme. {b} On la donne alors soit par la bouche, soit en lavements. Elle est surtout très utile pour émousser l’action de certains poisons sur l’estomac, en formant une espèce d’enduit ou de vernis sur ses parois. On s’en sert aussi pour faire soit des embrocations, {c} soit de douces frictions sur les parties menacées de convulsion, {d} ou qui sont déjà convulsées. Ce fut par ce moyen que Galien se préserva des accidents de convulsion qui commençaient à se manifester après une luxation de l’humérus. Enfin, l’huile d’olive a été appliquée avec succès sur des plaies faites par la morsure d’animaux enragés. »


  1. V. note [6], lettre latine 412.

  2. V. note [20], lettre 198.

  3. Embrocation : « action de verser lentement et par arrosement un liquide quelconque sur une partie malade » (Littré DLF).

  4. Contracture.

Scillitique : « qui contient de la scille [genre de la famille des liliacées où l’on distingue la scille maritime, aussi dite simplement scille, scilla maritima, L., qui est usitée en médecine, surtout comme diurétique] » (Littré DLF).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 6 mars 1650, note 7.

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(Consulté le 26/04/2024)

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