À Hugues II de Salins, le 15 novembre 1657, note 7.
Note [7]

« à cause de la scammonée. {a} Vous vous souviendrez aussi qu’il faut alterner souvent les associations de remèdes, tout comme les remèdes eux-mêmes, afin que le recours répété à un seul et même médicament ne durcisse pas le malade contre le mérite et l’efficacité de notre art, que la satiété d’un seul et même remède ne l’en lasse, et surtout que la Nature ne s’habitue pas à un seul et même médicament dont l’administration aura été trop fréquemment répétée ». {b}


  1. Diaprunis, diaphénic et diacartami sont tous des purgatifs contenant de la scammonée (v. note [4], lettre 172).

  2. Guy Patin était convaincu de l’utilité de varier les remèdes pour en éviter l’accoutumance, qu’il croyait être cause de dégoût et d’inefficacité.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Hugues II de Salins, le 15 novembre 1657, note 7.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0503&cln=7

(Consulté le 19/04/2024)

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