Note [70] | |
Ventouser c’est appliquer des ventouses à un malade ; instrument de chirurgie, la ventouse est (Furetière) : « un vaisseau ventru qu’on applique sur quelque partie pour attirer avec violence les humeurs du dedans au dehors. On en fait d’argent, de cuivre, de corne, de verre, de bois, de terre, etc. En un besoin on se peut servir d’un verre, d’un pot, etc. Il y en a de grandes, de moyennes et de petites ; on nomme celles-ci petits cornets. On les chauffe avec des étoupes, une bougie ou à la chandelle, et on les applique sur la partie malade, de laquelle elles attirent l’humeur quand elles sont refroidies, à cause de la condensation qui se fait de l’air qui y est enfermé. On s’en sert avec les scarifications aux défluxions {a} sur les yeux, et aux plaies venimeuses et bubons, pour attirer le venin et faire révulsion. {b} On les applique aux mamelles et aux cuisses pour arrêter ou provoquer les menstrues, et sur le nombril pour guérir la colique. Il y a aussi des cornets ou petites ventouses qui attirent sans feu par le moyen de la bouche appliquée à un petit trou qui est en haut, et en retirant son haleine. » {c} |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Préceptes particuliers d’un médecin à son fils, note 70. Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8003&cln=70 (Consulté le 08/12/2024) |