Note [1]
Ici comme dans la suite de ce chapitre, l’italique noir est en français dans le manuscrit.
V. note [9], lettre 180, pour Guy Joly, syndic (ici quæstor, trésorier) des rentes de l’Hôtel de Ville (v. note [8], lettre 39), auxquelles la Faculté souscrivait comme un très grand nombre de Parisiens. Si Guy Patin ne s’est pas trompé en écrivant 1630 pour l’année dont on versait les quartiers (dividendes trimestriels) en 1651‑1652, le délai est extravagant et donne une belle idée de la disette qui obérait depuis longtemps les finances royales.
Avec un intérêt qui devait alors se situer autour du denier 18 (5,5 pour cent), on peut estimer le capital que la Faculté avait placé sur les rentes à environ 1 500 ℔ (en se basant sur un revenu semestriel de 41 ℔ et 5 sols).
Dans les Comment. F.M.P. (au tout début du tome xiv), ont été transcrits ces deux formulaires pour la perception trimestrielle des rentes dues à la Faculté :
« Noble homme N…, docteur régent en la Faculté de médecine en l’Université de Paris, et doyen d’icelle, confesse {a} avoir eu et reçu de Noble homme Mr N…, conseiller du roi et payeur des rentes assignées sur les aides de Paris la somme de 25 ℔ tournois pour un quartier échu le dernier de mil six cent XX, à cause de cent livres de rente qui, dès le 13e octobre 1536, ont été constituées par Messieurs les prévôt des marchands et échevins de la ville de Paris à ladite Faculté de médecine, à prendre sur les aides, dont il quitte et promet, etc. » ;
« Noble homme N… confesse {a} avoir reçu de la somme de cinquante sols {b} pour un quartier échu le dernier jour de , à cause de dix livres de rente qui, dès le neuvième décembre 1568, ont été, <etc.>, dont il quitte et promet, etc. »
Dans les Comptes de la Faculté en 1650‑1651, Patin avait ouvert cette ligne de compte, mais sans la compléter (v. leur note [1]), laissant supposer que les rentes n’avaient rien rapporté cette année-là.