Note [6]
Cette réédition du Codex medicamentarius [Codex des médicaments (Pharmacopée, Dispensaire ou Antidotaire)] de Paris (1638, v. note [8], lettre 44) n’a pas abouti : la « guerre de l’antimoine », qui faisait alors rage au sein de la Faculté, a rendu sa révision parfaitement impossible ; son projet a attisé la querelle en s’ajoutant aux griefs de Jean Chartier et des stibiaux contre le doyen et ses suppôts.
L’amusant sobriquet de poison hermétique (venenum hermeticum) conféré au vin émétique (vinum emeticum) est à remarquer car il s’agit de son unique occurrence dans toute notre édition. En lien avec l’obscur Hermès Trismégiste (v. note [9] de la lettre de Thomas Bartholin, datée du 18 octobre 1662), la médecine hermétique était un autre nom de la médecine chimique (chimiatrie) ou spagirique.