Note [8] | |
« même contre le gré des dieux ». Codex medicamentarius, seu Pharmacopœa Parisiensis. Ex mandato Facultatis Medicinæ Parisiensis in lucem edita M. Philippo Harduin de S. Jacques Decano. [Codex des médicaments, ou Pharmacopée {a} de Paris. Édité sur mandat de la Faculté de médecine de Paris par M. Philippe Hardouin de Saint-Jacques, {b} doyen]. {c}
Au goût amer de Guy Patin, ce livre avait l’immense défaut d’approuver le vin émétique d’antimoine (v. note [7], lettre 122, dont la formule se lit page 40 :
Patin y est revenu dans des lettres ultérieures. Cette parution semait la graine de la guerre antimoniale de Paris, qui allait exploser en 1651 (v. note [13], lettre 271) pour ne s’achever qu’en 1666 (v. note [5], lettre 873). La correspondance de Patin en a suivi tous les rebondissements (avec énormément de partialité). Son nom figure bien entendu, en son rang d’ancienneté (68e sur 110), dans le Catalogus Doctorum Regentium saluberrimæ Facultatis Medicinæ Parisiensis an. 1638 [Catalogue des docteurs régents de la très salubre Faculté de médecine de Paris en l’an 1638] qui est imprimé en tête de l’antidotaire. Le doyen était alors Simon Bazin (v. note [27], lettre 7), élu le 1er novembre 1638, successeur de Philippe ii Hardouin de Saint-Jacques (v. note [15], lettre 54). |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Claude II Belin, le 27 novembre 1638, note 8.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0044&cln=8 (Consulté le 06/11/2024) |