À Charles Spon, le 1er novembre 1652

Note [23]

Avant d’être reçu docteur en médecine à Montpellier (10 juillet 1619), Henricus Grassus, Lausannensis, Helveticus-Gallus [Henri Gras, Franco-Suisse natif de Lausanne] avait disputé non pas une, mais deux thèses préparatoires à Bâle.

  1. V. note [57], lettre 216, pour la première, en 1614, sous la présidence de Johann Nicolaus Stupan.

  2. La seconde en 1615 (dont parlait ici Guy Patin) a aussi été imprimée :

    Auxiliante Trina-Monade, Υγιεινας και Πανακειας Prosatrice, Sequentia ενδοξα παραδοξα Philosophico-Medica Miscellanea : Amplissimi Phœbigenarum Ordinis, Celeberrimæ Helvetiorum βασιλειας indultu, Exercii gratia, Mystis Asclepiadeis discutienda proponit, et Præsid. Clariss. Viro, D.D. Emmanuele Stupano, Basil. Philosopho et Medico solertissimo, defendere conabitur Henricus Grassus Lausann. Helvetico-Gallus, Ad diem 14. Februarii, Anno 1615. in Medicorum Pastoforio.

    [Avec l’aide de la Trinité, mère d’Hygie et de Panacée, {a} suivent divers paradoxes médico-philosophiques célèbres. {b} Par autorisation de l’amplissime Ordre des disciples d’Apollon {c} en la très illustre ville de Bâle, à titre d’exercice pratique, Henri Gras, Franco-Suisse natif de Lausanne, propose aux aspirants asclépiades {d} de les discuter, et sous la présidence d’Emmanuel Stupan, très habile philosophe et médecin bâlois, il entreprendra de les défendre dans l’auditorium des médecins, le 14 février 1615]. {e}


    1. Déesses grecques de la santé : v. notes [2], lettre de Jean de Nully, datée du 31 janvier 1656, et [2] de l’Obervation x contre les apothicaires.

    2. Au nombre de douze.

    3. Des docteurs en médecine.

    4. Aux étudiants en médecine.

    5. Bâle, Johann Jakob Genath, in‑fo de 12 pages.

Entre autres dignitaires et amis, Henri Gras a dédié sa seconde thèse :

Henri Gras, né en 1593 à Lyon , était le fils aîné de Jean Gras, natif de Châteldon (Puy-de-Dôme) avant 1577, et de Jeanne Barro. La sœur de Henri, prénommée Clermonde, née en 1611, avait épousé Mathieu Spon, frère de Charles.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 1er novembre 1652, note 23.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0295&cln=23

(Consulté le 07/05/2024)

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