À Charles Spon, le 9 avril 1655
Note [15]
Jean Huguetan, l’avocat et l’aîné de la famille, alors âgé de 55 ans, épousait à Genève une demoiselle Élisabeth Dupuy. Le couple eut quatre enfants, deux garçons et deux filles.
Guy Patin avait sûrement lu la seconde des Deux Vies latines de Jean Héroard, parue dans le Genius Pantoulidamas (Paris, 1654, v. note [35], lettre 399), mais il ne la tenait pas pour écrite par son neveu. Il était dans le vrai, à en juger sur la lettre que Siméon Courtaud a écrite à Charles Spon, le 27 mai 1655 (ms BIU Santé 2190, pages 208‑209) :
« Je pense que vous pouvez avoir vu la réponse d’un docteur de mes amis à la satire de l’ingrat Guillemeau, laquelle a deux parties : la première sous le titre de Lenonis Guillemei ; {a} la seconde sous ce titre de Genius Pantoulidamas ; et ce en attendant que je mette au jour la vie de feu M. Héroard, mon oncle, laquelle sera jointe à la Ludovicotrophie, à laquelle mon frère travaille à Paris. » {b}
- Paris, 1654, v. note [2], lettre 380.
- V. note [30], lettre 117, pour la Ludovicotrophie, ou Journal de toutes les actions et de la santé de Louis, dauphin de France, qui fut ensuite Louis xiii… L’édition que voulaient en donner Jacques et Siméon Courtaud, avec une Vie de Héroard, n’a jamais vu le jour.
Le premier des sept volumes manuscrits a été transcrit par Siméon Courtaud, mais les six autres sont de la plume de Héroard.