À Jan van Beverwijk, le 19 juillet 1640

Note [30]

Guy Patin renvoyait au dernier paragraphe de ce chapitre intitulé Les degrés, causes et signes de la fièvre hectique (pages 285‑286 de La Pathologie de Jean Fernel, traduction de 1655, v. note [1], lettre 36) :

« On compte encore une troisième espèce de fièvre hectique, laquelle provient de l’affection de certaine partie, principalement du foie, de la rate, de l’estomac, des poumons, de la poitrine, des reins ou des intestins, où il y a eu quelque inflammation {a} qui n’est pas bien guérie, et surtout si elle devient purulente. Car la chaleur fébrile persistant longuement en ces parties-là et continuant d’attaquer le cœur, elle devient certainement fort difficile à guérir et dessèche extrêmement, tant le cœur que le reste des parties. Au reste, cette fièvre ne peut être estimée proprement hectique, mais c’est une fièvre symptomatique, {b} et qui souvent est de longue durée et lente. »


  1. V. note [6], lettre latine 412.

  2. C’est-à-dire secondaire à une maladie (et non une maladie en soi) : deutéropathique (et non protopathique ou essentielle) ; v. notule {j}, note [6] de la Consultation 12, pour Fernel sur cette distinction, qui subsiste dans la médecine moderne.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Jan van Beverwijk, le 19 juillet 1640, note 30.

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(Consulté le 11/12/2024)

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