À Thomas Bartholin, le 31 mars 1656

Note [1]

Thomæ Bartholini D. et Med. Prof. Reg. Spicilegium primum ex vasis lymphaticis, ubi Cl. V. Glissonii et Pecqueti sententiæ expenduntur : Publice in Reg. Acad. Haffn. propositum. Respondente M. Johanne Christiano Stolbergh, Misnico, xxiix Nov. ciɔ iɔc lv. Loco horisque consuetis.

[Premier Spicilège {a} de Thomas Bartholin, docteur et professeur royal de médecine, tiré des vaisseaux lymphatiques, où sont pesés avec soin les jugements des très distingués Glisson et Pecquet ; {b} proposé publiquement en l’Université royale de Copenhague ; disputant M. Johannes Christianus Stolbergh, natif de Misnie, le 28 novembre 1655, aux heure et lieu habituels]. {c}


  1. Glane d’épis.

  2. V. notes [34], lettre 433, pour Francis Glisson, et [15], lettre 280, pour Jean Pecquet.

  3. Amsterdam, Petrus Morsingius, 1655, in‑4o ; réédition (sans l’ordinal primum dans le titre) ibid. Petrus vanden Berge, 1660, in‑12. V. note [16], lettre de Thomas Bartholin datée du 18 octobre 1662, pour de Spicilegium secundum sur le même sujet (Copenhague, 1660).

    Bartholin a dédié son Spicilegium primum à Jean Pecquet, Doct. Med. Monspel. felici, lactearum thoracicarum inventori primo, lymphaticorum vasorum fautori illustri [heureux docteur en médecine de Montpellier, premier découvreur des lactifères thoraciques et illustre défenseur des vaisseaux lymphatiques].


Dans une lettre à Bartholin, datée de Paris le 17 juillet 1656 (publiée en 1663, Bartholin a, centurie ii, épître lxxvii, page 648), Martin Bogdan (v. notule {c}, note [28], lettre 477) a parlé de Guy Patin et Jean ii Riolan :

Magnifice Vir,

Riolanus tuam Apologiam habet, quid autem meditetur, nondum retulit Patin, quod promisit. De Riolani mordacitate, tibi æque et forsan melius (qui ipsam sentis indignus) ac mihi conscia, nihil addam, nisi quod pro ariditate cutis, quæ in senibus est, in ipso sit Impudentia ; pro lippitudine invidia ; pro gibbositate Atheismus ; pro tremore membrorum, fluxa inconstantia ; pro curvis digitis, honestos scabendi desiderium, et pro rugis calliditas ; pro tussi maledicentia.

[Noble Monsieur,

Riolan a votre Apologia, {a} mais pour ce qu’il en penserait, Patin ne me l’a pas encore dit, comme il m’a promis de faire. Je n’ajouterai rien sur la virulence de Riolan, vous la connaissez aussi bien, sinon mieux que moi (vous qui n’êtes pas digne de l’endurer) ; hormis que la sécheresse de la peau qui afflige les vieillards se transforme chez lui en effronterie, son ophtalmie en jalousie, sa gibbosité en athéisme, son tremblement des membres en lâche inconstance, ses doigts noueux en désir de gratter les honnêtes gens, ses rides en rouerie et sa toux en médisance].


  1. Cette « Apologie » pouvait être le Spicilegium ou la Defensio [Défense] de Bartholin contre Riolan (v. infra note [3]).


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Thomas Bartholin, le 31 mars 1656, note 1.

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(Consulté le 26/04/2024)

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