Autres écrits : Ana de Guy Patin :
L’Esprit de Guy Patin (1709),
Faux Patiniana II-2
Note [12]
V. note [4], lettre 840, pour le médecin Jean Gonthier (ici Guintier) d’Andernach (mort en 1574), et la fin de la note [19] du Borboniana 8 manuscrit pour l’empereur germanique Ferdinand ier, frère de Charles Quint.
Comme sans doute le début de cet article (v. supra note [11]), sa fin est sûrement et intégralement empruntée à l’addition d’Antoine Teissier (1632-1712, historiographe et avocat au présidial de Nîmes) au chapitre sur Jean Guintier dans les Éloges des hommes savants tirés de l’Histoire de M. de Thou… (imprimés pour la première fois à Genève, Jean Herman Widerhold, 1683, 2 volumes in‑12, tome premier, pages 452‑453 ; v. seconde notule {a}, note [23] du Naudæana 1, pour les quatre tomes d’une autre édition parue à Leyde en 1715).
L’Esprit de Guy Patin lui prêtait le souhait d’acquérir le :
V. Cl. D. Joan. Guinteri Andernaci Gynæciorum Commentarius, de gravidarum, parturientium, puerperarum et infantium cura. Nunc primum e Schenckiana Bibliotheca in lucem emissus. Accessit Elenchus auctorum, in re medica cluentium, qui Gynæcia scriptis clararunt et illustrarunt. Opera et Studio Joan. Georgii Schenckii, Hagenoensis Poliatri.[Commentaire obstétrical {a} de Jean Gonthier d’Andernach, sur le soin des femmes enceintes, parturientes, accouchées, et de leurs nouveau-nés. Mis en lumière pour la première fois, tiré de la bibliothèque schenckienne. Avec un Appendice des auteurs qui ont excellé en médecine, dont les écrits ont éclairci et illuminé l’Obstétrique. {a} Par l’étude et le zèle de Joan. Georgius Schenckius, {b} premier médecin de la ville de Haguenau]. {c}
- Obstétrical et Obstétrique sont des anachronismes plus compréhensibles que gyneciæ, « Gynécées ». Ces mots ne sont entrés dans la langue française qu’au début du xixe s. ; ils dérivent du latin obstetrix, « accoucheuse », sage-femme qu’on préfère aujoud’hui appeler maïeuticienne (pour permettre à des maïeuticiens de pratiquer aussi ce métier).
- Johann Georg Schenck von Graffenberg, v. note [23], lettre 1023.
- Strasbourg, Lazar Zetzner, 1606, in‑8o de 56 pages.