À Hugues II de Salins, le 13 mai 1664, note 1.
Note [1]

Jacques Regnier (Beaune 1589-ibid. 16 juin 1653), médecin et poète latin moderne, fils d’un avocat peu fortuné, avait d’abord été précepteur, tout en étudiant la médecine à Paris et à Cahors. Pendant une dizaine d’années, il exerça à Bordeaux, à Saintes puis à Beaune, où ses confrères lui reprochèrent de n’être pas docteur, ce qui l’obligea à aller recevoir le bonnet à Cahors (1624).

Son principal ouvrage est un recueil de cent fables :

Apologi Phædrii, ex ludicris I. Regnerii Belnensis Doct. Medici.

[Fables inspirées de Phèdre {a} tirées des amusements de Jacques Regnier, docteur en médecine natif de Beaune]. {b}


  1. V. note [19], lettre 280.

  2. Dijon, Petrus Palliot, 1643, in‑12 de 125 pages, dont il n’y eut pas de seconde partie. Trente d’entre elles furent traduites en français par un certain Daubaine et parurent sous le titre de Fables nouvelles en vers (Paris, C. Blageart, 1685, in‑12 illustré de 148 pages).

Du mariage de Regnier avec Anne Perrot en 1609 étaient nés deux fils et trois filles. L’aînée des filles, Antoinette, épousa « Étienne Mallemans, grenetier, seigneur de Collonge, père d’Étienne et Claude Mallemans qui ont publié plusieurs ouvrages » (A.L. Millin, v. note [23], lettre 407).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Hugues II de Salins, le 13 mai 1664, note 1.

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(Consulté le 11/12/2024)

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