Note [1] | |
« d’abord ». Cet article du Patiniana imprimé figure en partie à la page 73 du manuscrit de Vienne (v. note [12] de l’Introduction aux ana de Guy Patin). Guy Patin n’a jamais parlé de Michel Servet dans ses lettres : le mémoire qu’il a écrit pour son procès contre Jean Chartier en 1653 (v. sa note [49]) contient la seule mention autographe qu’il ait faite de ce curieux médecin, astrologue et théologien. Il y parlait, comme ici, de l’hérésie trinitaire, pour laquelle Servet fut supplicié par Jean Calvin, à Genève en 1553. N’ayant pas lu le livre, intitulé Christianismi Restitutio [Restitution du christianisme] (Vienne en Dauphiné, 1553), qui le fit monter sur le bûcher, Patin ne pouvait faire allusion à la surprenante description de la petite circulation du sang qu’on y trouve, et pour laquelle Servet s’est fait un nom dans l’histoire de la médecine. Ces quelques lignes, aujourd’hui célèbres, avaient aussi pu échapper à Gabriel Naudé. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Ana de Guy Patin : Patiniana I‑4 (1701), note 1. Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8199&cln=1 (Consulté le 08/11/2024) |