Note [1] | |
Façon sibylline et pédante de fustiger l’ignorance médicale et celle des langues anciennes (que Guy Patin eut peut-être quelque mal à digérer, étant donné sa propre indigence en grec). Dans ses harangues, Bonaventure Basset (v. note [27], lettre 477) devait fort maltraiter Théodore Priscian (Priscien ou Priscianus), médecin grec du ive s. qui était attaché à la cour de Constantinople. Il appartenait à l’École empirique, ce qui ne l’empêchait pas d’adopter, dans différents cas, les doctrines de l’École méthodique (Éloy). Son œuvre est composée de quatre livres de médecine qu’il a lui-même traduits du grec en latin, imprimés pour la première fois sous le titre pseudonyme de Octavii Horatiani Rerum medicarum libri quatuor [Quatre livres de médecine d’Octavius Horatianus] (Strasbourg, Ioannes Schottus, 1532, in‑fo) :
Charles Spon pouvait aussi faire ici allusion au grammairien Priscianus Cæsariensis (Priscien ou Priscian de Césarée, v. deuxième notule {a}, note [4], lettre 137) : le contexte y incite même plutôt, me semble-t-il, si on le met en lien avec ce qui se lit dans le titre complet du Centonis Κακορραφιας… (première pièce citée dans ladite note [4]), contre Siméon Courtaud, doyen de Montpellier et intime ami de Spon. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
De Charles Spon, le 13 août 1657, note 1.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=9025&cln=1 (Consulté le 09/11/2024) |