À Claude II Belin, mars-avril 1641, note 10.
Note [10]

De Tetragoni Hippocratici Significatione contra Chymicos observatio. Auctore Ludovico Savotio in Academia Parisiensi Medicinæ Baccalaureo.

[Observation sur la signification du tetragonum hippocratique, contre les chimistes. {a} Par Ludovicus Savotius, baxhelier de la Faculté de médecine de Paris].


  1. Avec sous-titre intérieur : Unde data Chymicis τετραγωνον, Hippocratis de suo stibio interpretandi [Où est donnée aux chimistes l’occasion de comprendre ce qu’est le tétragônon d’Hippocrate, relativement à leur antimoine].

    Plus clairement encore, le chapitre iii est intitulé : Tetragono stibium non significavit Hippocrates [Par tetragonum, Hippocrate n’a pas voulu parler de l’antimoine].

  2. Paris, Adrien Périer, 1609, in‑8o de 16 pages.

Louis Savot a été reçu licencié de la Faculté de médecine de Paris en 1610 (Baron). Éloy le dit natif de Saulieu vers 1579, et mort à Paris vers 1640. Dans le ms Coll. Fr. Montaiglon (page 56a), Guy Patin a noté  : Ludovicus Savot, Lingonensis, obiit licentiatus, iam senex, 23. Augusti, 1633 [Louis Savot, natif de Langres, mourut licencié, déjà bien âgé, le 23 août 1633. Outre son traité « sur les causes des couleurs » (Paris, 1609, v. note [10], lettre 59), il est aussi auteur du :

Discours sur les Médailles antiques. Divisé en quatre parties. Esquelles il est traié si les Médailles antiques étaient monnaies : de leur matière : de leur poids : de leur prix : de la valeur qu’elles peuvent avoir aujourd’hui, selon qu’elles sont rares ou commune, antiques et vraies, ou bien modernes, contrefaites ou moulées : Quelles sont celles qui sont telles ; Par quels moyens et marques il faut les reconnaître : Et de plusieurs autres choses peu connues concernant les monnaies, les métaux, les minéraux, les mesures et poids antiques : Comme on le pourra voir plus amplement par la lecture de la Table des chapitres. Par M. Louis Savot, médecin du roi et de la Faculté de médecine {a} en l’Université de Paris. {b}


  1. Savot prend soin de ne pas se dire docteur en médecine.

  2. Paris, Sébastien Cramoisy, 1627, in‑4o de 399 pages, non illustré.

    En 1665, le Journal des Sçavans a accusé Charles Patin, fils puîné de Guy, d’avoir plagié cet ouvrage : v. note [6], lettre 814.


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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, mars-avril 1641, note 10.

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(Consulté le 02/11/2024)

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