Annexe : Déboires de Carolus, note 111.
Note [111]

L’Apocalypse de Méliton, {a} ou Révélation des mystères cénobitiques {b} par Méliton.


  1. Pseudonyme de Jean-Pierre Camus, évêque de Belley, mort en 1652 : v. notes [9], lettre 72, et [8] (seconde notule {a}), lettre 626.

  2. Monastiques.

  3. À Saint Léger, Noël et Jacques Chartier, 1662, in‑12 de 259 pages.

Cette puissante charge contre les moines se conclut sur cette rêverie drôlatique :

« Mais si d’un seul des 98 ordres de cénobites qui sont de l’Église catholique, apostolique et romaine, Sa Sainteté en peut tirer trente mille soldats pour la guerre, sans que les couvents en soient incommodés, qui sera le monarque qui ne redoutera la puissance temporelle, aussi bien que la spirituelle, de ce se souverain monarque de la hiérarchie ecclésiastique et de tous les ordres cénobitiques, voire de toute l’Église de Dieu ? Mais comment souffre-t-on que l’ennemi juré du christianisme nous détienne tant de belles provinces depuis si longtemps puisque, par un seul commandement d’autorité apostolique, Sa Sainteté peut avoir six armées, chacune de cent mille combattants en fort peu de temps, et dont les officiers et les soldats pourraient être entretenus par les couvents mêmes d’où ils seraient sortis. Le Dieu des armées sait quelle jalousie il y aurait dans les cloîtres pour être du nombre de ces soldats cénobitiques défroqués, et avec quelle allégresse ces misérables renfermés endosseraient le harnais militaire pour secouer le joug du cloître et se faire quittes du capuchon. »


  1. Le Grand Turc.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Annexe : Déboires de Carolus, note 111.

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(Consulté le 05/12/2024)

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