Note [12] | |
« sur la manière de restaurer la paix de l’Église. » Philipp Schwarzerd, dit Melanchthon (traduction grecque de son nom, terre noire, Bretten 1497-Wittemberg 1560), professeur de grec à l’Université de Wittemberg, devint en 1518 le fidèle compagnon et défenseur de Martin Luther. L’acte le plus solennel de sa vie fut la rédaction de la Confession d’Augsbourg, texte fondateur du luthéranisme, qui fut présenté à la diète assemblée à Augsbourg le 25 juin 1530 (v. note [20], lettre 77). Charles Quint voulait pacifier les esprits et invitait les protestants à exposer leur doctrine, espérant qu’il serait encore possible de les rapprocher des catholiques. Luther, qui pouvait déplaire à l’empereur, resta à l’écart. Melanchthon rédigea donc la confession de foi des protestants avec modération et fermeté, concédant autant que l’amour de la vérité le permettait et prenant soin de s’appuyer toujours sur les expressions mêmes de l’Écriture, il concluait sur ces mots :
À la mort de Luther en 1546, Melanchthon devint le principal chef du luthéranisme. Malgré les critiques passionnées des intransigeants, il poursuivit l’établissement d’un accord entre toutes les factions de la Réforme, et même entre la Réforme et le catholicisme. Comme on lui demandait, à son lit de mort, s’il n’avait plus rien à désirer : « Rien, dit-il, que l’union de l’Église » (G.D.U. xixe s.). V. note [14], lettre 71, pour ses lettres. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 9 novembre 1642, note 12.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0072&cln=12 (Consulté le 13/09/2024) |