À Charles Spon, le 16 novembre 1645, note 12.
Note [12]

Les Akakia formaient alors l’une des grandes dynasties médicales de Paris. Son fondateur, mort en 1551, avait été Martin i Sans Malice, natif de Châlons en Champagne ; docteur régent de la Faculté de médecine de Paris en 1526, puis professeur de chirurgie au Collège royal et premier médecin de François ier, il fut député par l’Université au concile de Trente (v. note [4], lettre 430), en 1545. Pour se conformer à l’usage répandu parmi les savants de son temps, et sans doute aussi pour moins se prêter aux bons mots faciles, Sans Malice traduisit son nom de famille en grec, prenant celui d’Akakia (a privatif, et kakia malice), que ses descendants ont tous retenu.

Martin ii, fils de Martin i, fut docteur de la Faculté de médecine de Paris en 1572, professeur de chirurgie au Collège royal en 1574, second médecin de Henri iii en 1578. Sa fille Anne avait épousé Pierre i Seguin (v. note [12], lettre 5), et Martin ii démissionna de sa chaire royale en 1588 au bénéfice de son gendre.

Guy Patin parlait ici de Martin iii, fils de Martin ii, docteur régent de la Faculté de médecine de Paris en 1598, qui devint professeur au Collège royal en 1599 par la démission de son beau-frère, Pierre i Seguin ; il mourut en 1605 sans postérité, passant le flambeau à son frère cadet Jean (v. note [32], lettre 428).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 16 novembre 1645, note 12.

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(Consulté le 25/04/2024)

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