À Charles Spon, le 18 novembre 1650, note 12.
Note [12]

Les deux « petits livrets » que Lazare Meyssonnier a publiés cette année-là étaient des compléments qu’il a apportés aux rééditions de deux ouvrages :

  • Andreæ Laurentii, Regis Galliarum Archiatri, eiusdemque in Academia Monspel. Profess. et Cancelarii, Historia Anatomica : Controversiis, Oservationibus, et posterioribus curis Authoris adornata. Accessit huic editioni novissimæ, præter varias emendationes prioribus desideratas, et Opusculum de Crisibus. Lazari Meyssonnierii, Cons. Medici Regii, Lugduni ad Ararim Profess. et Practici, Tractatus novus de Scriptis, et Inventis eorum qui post Laurentium Anatomicam professi, vel ab eodem indicti sunt.

    [Histoire anatomique d’André Du Laurens, {a} archiatre du roi de France, et son professeur et chancelier en l’Université de Montpellier, embellie par les observations et les dernières révisions de l’auteur. A été ajouté à cette toute récente édition, outre les corrections que les précédentes faisaient désirer, l’Opuscule sur les Crises. {b} Nouveau traité de Lazare Rivière, conseiller médecin du roi, professeur et praticien à Lyon sur la Saône, sur les écrits et les découvertes de ceux qui ont professé l’anatomie après Du Laurens, ou ce qu’il n’avait pas dit]. {c} ;

  • Les Fleurs de Guidon, {d} corrigées, et augmentées de la Pratique de Chirurgie, avec plusieurs Expériences et Secrets : et de la Méthode de consulter pour les jeunes chirurgiens. Extraite des Leçons de M. L. Meyssonnier, conseiller et médecin ord. du roi, professeur et lecteur en chirurgie à Lyon. {e}


    1. V. note [3], lettre 13 pour André i Du Laurens et son anatomie en 12 livres.

    2. Traité de Du Laurens en trois livres sur les crises des maladies (v. note [3], lettre 228).

    3. Lyon, Laurent Anisson et associés, 1650, in‑8o de 1 091 pages. Le traité de Rivière n’est pas individualisé dans l’ouvrage : ce sont, me semble-t-il,les controverses, résolues en un nombre variable de questions, qui suivent chacun des 12 livres de l’Anatomie.

    4. Anthologie du Guidon de Guy de Chauliac (v. note [57], lettre 104) établie par Jean Ravoul, chirurgien.

    5. Lyon, Claude de La Rivière, 1650, in‑12. Les Fleurs de Guidon occupent les 107 premières pages et les additions de Rivière, les 96 dernières.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 18 novembre 1650, note 12.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0250&cln=12

(Consulté le 26/04/2024)

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