À Charles Spon, le 9 mai 1653, note 17.
Note [17]

V. note [25], lettre 308, pour l’attribution de l’archevêché de Lyon à l’abbé d’Aisnay, Camille de Neufville, frère du maréchal de Villeroy. Henri-Louis d’Albert d’Ailly (né en 1620 ou 1621), fils aîné du maréchal duc Honoré de Chaulnes (v. note [41], lettre 176), vidame d’Amiens en 1632 (seigneurie qui lui venait de sa mère), avait été nommé lieutenant général en Picardie, Boulonnais, Artois et pays reconquis, en 1643. À la mort de son père, en 1649, il était devenu par survivance gouverneur de la Haute et Basse-Auvergne, et fut reçu, le 30 octobre, duc de Chaulnes et pair de France. Il avait épousé en 1646 Françoise de Neufville, fille aînée du maréchal de Villeroy, qui était veuve de Juste-Louis, comte de Tournon. Henri-Louis mourut dans son château de Chaulnes le 21 mai 1653.

En date d’octobre-novembre 1649, le cardinal de Retz (Mémoires, page 575) écrivait :

« Le vieux duc de Chaulnes, {a} gouverneur d’Auvergne, lieutenant de roi en Picardie et gouverneur d’Amiens, mourut en ce temps-là. Le cardinal, à qui la citadelle d’Amiens eût assez plu pour lui-même, eût bien voulu que le vidame lui en eût cédé le gouvernement, dont il avait la survivance, pour avoir celui d’Auvergne. Ce vidame, {b} qui était le frère aîné de M. Chaulnes {c} que vous voyez aujourd’hui, {d} se fâcha, écrivit une lettre très haute au cardinal, et il s’attacha à M. le Prince. »


  1. Henri de Chaulnes.

  2. Henri-Louis.

  3. Charles d’Albert d’Ailly, duc de Chaulnes.

  4. 1675-1677.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 9 mai 1653, note 17.

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(Consulté le 10/11/2024)

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