Harangue de M. d’Aubray pour le tiers état {a} contre les chefs de la Ligue, dans La Satire Ménippée (pages 284‑285) : {b}
« Je sais bien qu’au partir d’ici vous m’enverrez un billet, ou peut-être m’enverrez à la Bastille, ou me ferez assassiner, […]. Mais je tiendrai à partie de grâce si me faites promptement mourir plutôt que me laisser languir plus longtemps en ces angoisseuses misères ; et avant que mourir, je conclurai ma trop longue harangue par un épilogue poétique, que je vous adresse tel que je l’ai de longtemps composé :
Messieurs les princes lorrains, Vous êtes faibles de reins : Pour la Couronne débattre, Vous vous faites toujours battre.
Vous êtes vaillants et forts, Mais vains sont toujours vos efforts : Nulle force ne s’égale À la puissance royale. »
- Composée par Pierre i Pithou, v. note [4], lettre 45.
- Édition Marcilly, 1882 ; v. note [18], lettre 310.
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