À Nicolas Belin, le 26 septembre 1649, note 2.
Note [2]

« Je fais, Maître, ce que tu as voulu. »

Le livre x et dernier des Lettres de Pline le Jeune (v. note [1], lettre 220), contient sa correspondance avec Trajan (Marcus Ulpius Traianus, 53-117), qui régna sur l’Empire romain de 98 à sa mort en 117.

V. notes [11] et [12] du Borboniana 2 manuscrit pour leur célèbre échange épistolaire sur le sort qu’il convenait de réserver aux chrétiens.

La formule exacte donnée par Guy Patin ne figure pas dans le livre x de la correspondance de Pline ; mais Patin pourrait s’être inspiré de la lettre xi, où Pline demande à Trajan une faveur au profit de son questeur, Rosianus Geminus, avec cette souscription :

Illud unum, quod propter caritatem eius nondum mihi videor satis plene fecisse, etiam atque etiam facio teque, Domine, rogo, gaudere me exornata quæstoris mei dignitate, id est per illum mea, quam maturissime velis.

[Il me semble ne pas avoir encore pleinement satisfait mon affection pour lui ; je te supplie donc, Maître, une fois encore, de lui accorder cette seule et unique faveur. Tu me réjouiras fort si tu veux, dès que possible, rehausser le rang de mon questeur, c’est-à-dire mon propre prestige].

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Nicolas Belin, le 26 septembre 1649, note 2.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0199&cln=2

(Consulté le 03/12/2024)

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