À André Falconet, le 10 février 1660, note 2.
Note [2]

L’arrêt du Parlement qui concluait le procès de la Faculté de médecine de Paris contre les chirurgiens de Saint-Côme et les barbiers chirurgiens (v. note [20], lettre 487) est daté du 7 février 1660 (Maurice Raynaud, page 311) :

« La Cour a mis et met l’appellation de ce dont a été appel à néant ; émendant, sans s’arrêter à l’intervention des parties de Danez, {a} sur l’opposition, met les parties hors de Cour et de procès, à la charge que les deux communautés des chirurgiens et barbiers unies demeureront soumises à la Faculté de médecine suivant les contrats des années 1577 et 1644. Et faisant droit sur la requête des parties de Chenvot, {b} ayant égard à l’intervention du recteur de l’Université, {c} fait inhibitions et défenses auxdits chirurgiens barbiers de prendre la qualité de bacheliers, licenciés, docteurs et Collège, mais seulement celle d’aspirants, maîtres et Communauté, comme aussi leur fait défense de faire aucune lecture et actes publics ; et pourront seulement faire des actes particuliers pour l’examen des aspirants, même des démonstrations anatomiques à portes ouvertes, suivant la sentence du prévôt de Paris du 7 novembre 1612, sans que pas un desdits chirurgiens barbiers puisse porter la robe et le bonnet que ceux qui ont été et seront reçus maîtres ès arts. Et néanmoins pourront ceux qui ont été reçus avec la robe et le bonnet jusqu’à ce jour les porter pendant leur vie. » {d}


  1. Avocat des chirurgiens.

  2. Avocat de la Faculté de médecine (v. note [66], de L’ultime procès de Théophraste Renaudot…).

  3. V. note [3], lettre 595.

  4. V. note [12], lettre latine 131, pour l’arrêt complet imprimé (Paris, 1660). Le fragment transcrit par Raynaud est extrait de la conclusion (pages 65‑66.

La loi du 19 ventôse an xi [10 mars 1803] a instauré les études communes de médecine et de chirurgie.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 10 février 1660, note 2.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0591&cln=2

(Consulté le 28/03/2024)

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