À Monsieur C.M.C., le 28 août 1669, note 2.
Note [2]

Tartuffe (Furetière) :

« faux dévot et hypocrite. Molière a enrichi la langue de ce mot, par une excellente comédie à qui il a donné ce nom, {a} dont le héros s’appelle ainsi. Elle est imitée d’une fort jolie nouvelle espagnole qui s’appelle Montufar. » {b}


  1. Jouée pour la mremière fois en 1664, v. note [3], lettre 950.

  2. Plus exactement, Montufar est un des principaux personnages des Hypocrites, iie nouvelle de M. Scarron (Paris, Antoine de Sommaville, 1655, in‑8o de 164 pages), dont l’intrigue se déroule en Espagne ; v. note [29], lettre 642, pour Paul ii Scarron, mort en 1660.

Guy Patin employait ici ce substantif pour la première de trois fois, ce qui montre à quel point et avec quelle rapidité le personnage de Molière frappa les esprits de ses contemporains.

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Monsieur C.M.C., le 28 août 1669, note 2.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0963&cln=2

(Consulté le 30/04/2024)

Licence Creative Commons