Note [24] | |
« Certains appellent catharma la nicotiane, {a} petun pour les indigènes ». {b} En 1559, le roi François ii, fils aîné de Henri ii et de Catherine de Médicis, avait nommé Jean Nicot (Nîmes 1530-1604) ambassadeur de France au Portugal. Là-bas, le diplomate cultiva dans ses jardins des plants de tabac venus des Amériques et en envoya des feuilles à la reine, qui en apprécia les vertus médicinales. La nicotiane doit son nom à Nicot, mais il doit aussi sa célébrité à ses travaux philologiques, qui figurent dans le : Trésor de la langue française, tant ancienne que moderne. Auquel entre autres choses sont les noms propres de marine, vénerie et fauconnerie, ci-devant ramassés par Aimar de Ranconnet, {c} vivant conseiller et président des Enquêtes en Parlement. Revu et augmenté, en cette dernière impression, de plus de la moitié par Jean Nicot, vivant conseiller du roi et maître des requêtes extraordinaires de son Hôtel. Avec une grammaire française et latine, et le recueil des vieux proverbes de la France. Ensemble le Nomenclator de Junius, {d} mis par ordre alphabétique, et crû d’une table particulière de toutes les dictions. {e} |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Gilles Ménage, le 20 juillet 1651, note 24.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1019&cln=24 (Consulté le 03/12/2024) |