À Charles Spon, le 1er mai 1654, note 25.
Note [25]

Commentaria Ioannis Cochlæi de Actis et Scriptis Martini Lutheri Saxonis, Chronographice, Ex ordine ab Anno Domini m.d.xvii usque ad Annum m.d.xlvi Inclusive, fideliter conscripta. Adiunctis Duobus Indicibus, et Edicto Vuormaciensi. Multiplex præparata est hic lectori utilitas, per rerum gestarum ex fide et veritate narrationem : ut congnoscat, quanta Luthero fuerit vis ingenii, quantaque laborum tolerantia, quantus animi in affectibus impetus, quanta styli sævitia : Et qualia fuerint de eius doctrina, Papæ, Imperatoris, Regum, Conciliorum, Episcoporum, Universitatum, Erasmi, et id genus Doctissimorum quorumlibet iudicia. Pars altera, quæ est de Dogmatibus et Sermonibus Lutheri, non potuit ad has Nundinas excudi.

[Commentaires de Iohannes Cochlæus {a} sur les Actes et Écrits du Saxon Martin Luther, fidèlement consignés par ordre chronologique depuis l’année 1517 jusqu’à l’année 1546 incluse. Y ont été adjoints deux index et l’édit de Worms. {b} La narration fidèle et authentique des faits présente quantité de choses utiles au lecteur, afin qu’il sache combien furent grandes la force de l’intelligence de Luther, son endurance à l’effort, l’élan de ses sentiments, la furie de sa plume ; et quels furent les jugements que le pape, l’empereur, les rois, les conciles, les évêques, les universités, Érasme et tous les très savants hommes de cette envergure ont portés sur sa doctrine. La seconde partie, qui contient les dogmes et les sermons de Luther n’a pu être imprimée à temps pour cette foire]. {c}


  1. Iohannes Cochlæus (Wendelstein, près de Nuremberg, 1479-Breslau 1552), humaniste et théologien catholique allemand, a été un adversaire acharné de Martin Luther (v. note [15], lettre 97).

  2. Caroli Quinti Romanorum Imperatoris, semper Augusti, Edictum, contra Novatores Orthodoxæ et Catholicæ Religionis [Édit de Charles Quint, toujours auguste souverain du Saint-Empire, contre les réformateurs de la religion catholique orthodoxe] (lienpages 327‑339), pronocé à Worms le 8 mai 1521.

  3. Mayence, Franciscus Behem, 1549, in‑fo de 339 pages ; Guy Patin allait attendre ce livre jusqu’en novembre.

V. note [3], lettre 357, pour un troublant extrait de ce livre, avec un prétendu jugement d’Érasme sur Luther.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 1er mai 1654, note 25.

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(Consulté le 27/04/2024)

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