Note [3] | |
« La thériaque est donc inutile dans la fièvre pestilentielle » : avec cinq ans d’avance, Guy Patin avait en tête (sinon sous le coude) la thèse cardinale de Jean Cordelle, la dernière qu’il présida (et écrivit) de sa vie, le 5 mars 1671 (v. note [1], lettre 1001) ; le titre exact en fut Estne Theriaca pestilenti febre iactatis venenum ? [La thériaque n’est-elle pas un poison pour ceux qui sont frappés de fièvre pestilentielle ?] (conclusion affirmative). Conformément à son habitude, Patin n’y cita nommément aucun des auteurs qui ont inspirèrent sa disputation, à la remarquable exception de Galien (mais pour le blâmer), dans cette dernière phrase du 4e article : Tot inter merces, ex hisque luxuriose conflatas splendidi nominis confectiones innumeras, quibus mortis appropinquatione trepidis, suaque omnia ut vivant, daturis ægris illudunt vafri, sibimet ipsis imperiti, sedet quasi princeps et regina Theriaca, eorum ex quibus coaluit numero, pompa, atque apparatu percelebris, callideque Galeni commendatione, falsa licet, non mediocrem in autoritatem adducta. |
Imprimer cette note |
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Georg Friedrich Lorenz, le 18 février 1666, note 3.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1425&cln=3 (Consulté le 04/12/2024) |