À André Falconet, le 17 mai 1671, note 1.
Note [1]

« Donc la thériaque {a} est un poison pour la fièvre pestilentielle ». {b}


  1. V. notes [9], lettre 5, et [2] infra.

  2. Ce qu’on appelait alors la peste, vraie comme fausse, v. note [1], lettre 5.

Guy Patin présida le 5 mars 1671 (et ce pour la dernière fois de sa vie) la thèse cardinale de Jean Cordelle (dont il avait déjà dirigé la première quodlibétaire en décembre 1670, sur la négation de la circulation du sang). Le titre exact en est Estne Theriaca pestilenti febre iactatis venenum ? [La thériaque n’est-elle pas un poison pour ceux qui sont frappés de fièvre pestilentielle ?] (conclusion affirmative). Dans cette thèse, Patin n’a guère dévié des arguments qu’il avait développés avec Charles Guillemeau en 1648 dans leur observation xi contre les us et abus des apothicaires contre la thériaque.

Cordelle a soutenu sa seconde quodlibétaire le 18 février 1672, sous la présidence de Claude de Quantéal, sur la question An in febribus malignis, aute spasmum purgatio ? [Dans les fièvres malignes, la purgation favorise-t-elle le spasme ?] (affirmative).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 17 mai 1671, note 1.

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(Consulté le 16/04/2024)

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