À Charles Spon, le 13 mars 1657, note 34.
Note [34]

« parce qu’il exhalait comme une odeur de patavinité ». L’Encyclopédie s’est interrogée sur la patavinité :

« Chez les critiques, c’est une faute qu’on reproche à Tite-Live, et qu’il a tirée de Padoue sa patrie, qu’on appelait autrefois Patavium. Asinius Pollion, {a} comme nous l’apprend Quintilien, a taxé Tite-Live de patavinité. {b} Les critiques se sont donné des peines infinies pour découvrir en quoi consistait cette patavinité. »


  1. V. note [7], 2e lettre (avant 1650) de Roland Desmarets de Saint-Sorlin.

  2. Quintilien (v. note [4], lettre 244), L’Institution oratoire (livre viii, chapitre 1), sur l’élocution :

    Et in Tito Livio, miræ facundiæ viro, putat inesse Pollio Asinius quandam Patavinitatem. Quare, si fieri potest, et verba omnia et vox huius alumnum urbis oleant, ut oratio Romana plane videatur, non civitate donata.

    [Asinus Pollio trouvait une certaine patavinité dans Tite-Live, auteur dont on admire pourtant l’éloquence. Puissent donc tout notre vocabulaire et même notre accent sonner comme la langue des Romains, et non celle de citoyens d’adoption].


Le Marseillais Gabriel Boule (v. note [31], lettre 248) avait été pressenti pour traduire du latin en français l’Histoire de Jacques-Auguste i de Thou.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 13 mars 1657, note 34.

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(Consulté le 26/04/2024)

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