À Charles Spon, le 18 octobre 1650, note 39.
Note [39]

« quantité de tisane solutive [a} faite uniquement de feuilles orientales {b} (car il répugna toujours à tout autre purgatif) ». {c}

vésicatoire (Furetière) :

« remède topique {d} qui fait venir des ampoules. {e} C’est un onguent, cataplasme ou emplâtre fait de médicaments âcres qui ont faculté d’attirer les humeurs du dedans au dehors, d’ulcérer la peau et faire vessies, {f} ce qui l’a fait ainsi nommer. On fait les vésicatoires avec cantharides, {g} euphorbe, moutarde, {h} anacarde, racine de scilles, bryonia, {i} du levain, du vinaigre, du poivre etc. qu’on incorpore avec miel, gommes et résines pour les réduire en telle consistance qu’on veut. »


  1. Laxative.

  2. Séné.

  3. Sous-entendu l’antimoine.

  4. Appliqué sur l’extérieur du corps.

  5. Sur la peau.

  6. Vésicules (phlyctènes ou bulles).

  7. V. note [9], lettre 515.

  8. Ou sénevé, v. note [45] du Traité de la Conservation de santé, chapitre ii.

  9. Arum ou clouleuvrée, v. note [34], lettre latine 351

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 18 octobre 1650, note 39.

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(Consulté le 20/04/2024)

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