Note [9] | |
« Les bonnes dispositions des malades ne résolvent pas aisément, et autant dire jamais, les tophus de la podagre. {a} Les marcs de raisin peuvent convenir dans la podagre en libérant l’humeur refoulée et en procurant de la vigueur aux pieds, et les étrangers en usent avec grand succès. Dans les diarrhées des femmes enceintes, il faut saigner itérativement et ensuite purger doucement avec le catholicon ; {b} mais surtout, qu’elles vivent frugalement. Dans la suppression d’urine, il ne faut jamais employer les cantharides, {c} elles sont plus dangereuses que la maladie elle-même ; mais il convient d’introduire une sonde dans la vessie pour drainer le liquide {d} et pour qu’aucune inflammation {e} ne siège autour de la vessie. Vale et aimez-moi. »
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Hugues II de Salins, le 18 février 1658, note 9.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0515&cln=9 (Consulté le 12/12/2024) |