À André Falconet, le 25 janvier 1661, note 4.
Note [4]

Antoine D’Aquin (ou Daquin, Paris 1629-Vichy 1696), comte de Jouy, fils de Louis-Henri (v. note [7], lettre 297), avait étudié la médecine à Montpellier où il avait reçu le bonnet de docteur en 1648. Il était ensuite revenu à Paris où il fut nommé premier médecin de la reine, Marie-Thérèse, à la mort de François Guénault en 1667 (v. note [21], lettre 80), puis premier médecin de Louis xiv en 1671, à la mort d’Antoine Vallot (v. note [18], lettre 223), son patron, dont il avait épousé une nièce par alliance. Sans doute lassé par ses incessantes demandes de faveurs et sollicité peut-être par Mme de Maintenon, Louis xiv congédia D’Aquin en 1693, lui donnant Guy-Crescent Fagon (v. notes [2], lettre 1005, et [5] du Point d’honneur médical de Hugues ii de Salins) pour successeur, et l’exila à Moulins avec une pension viagère de 6 000 livres. D’Aquin mourut trois ans après à Vichy où il était allé prendre les eaux (G.D.U. xixe s, A.‑J.‑L. J. in Panckoucke et Dulieu).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 25 janvier 1661, note 4.

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(Consulté le 08/12/2024)

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