À Christiaen Utenbogard, le 12 novembre 1662, note 4.
Note [4]

Seconde édition de la Lettre écrite à Monsieur, Monsieur de Morin, conseiller du roi au parlement de Bordeaux et chambre de l’édit de Guyenne, et intendant de la duché d’Albret, touchant la fermentation des humeurs qui font la fièvre (sans lieu, ni nom, ni date, in‑4o), signée P. Galateau (v. note [12], lettre 246), le 2 avril 1662.

Le médecin anglais Thomas Willis (v. note [8], lettre de Thomas Bartholin, datée du 25 septembre 1662) avait publié Diatribæ duæ medico-philosophicæ quarum prior agit de Fermentatione, sive de motu intestino particularum in quovis corpore ; altera de Febribus, sive de motu earumdem in sanguine animalium. His accessit Dissertatio epistolica de urinis… [Deux Discussions médico-philosophiques, dont la première traite de la Fermentation, ou du mouvement intérieur des particules dans n’importe quel corps ; et la seconde, des Fièvres, ou du mouvement de ces mêmes particules dans le sang des animaux. Avec une Dissertation épistolaire sur les urines…] (Londres, T. Roycroft, et La Haye, Adrianus Vlacq, 1659, in‑8o, pour la première de nombreuses éditions ; dans celle d’Amsterdam, 1669, je n’ai pas vu de réponse à la Lettre de Galateau).

Le débat portait sur la réalité et l’utilité de l’acidité gastrique dans la digestion des aliments : ignorées ou niées par les naturalistes de l’Antiquité, défendus par Galateau et Marten Schoock, elles étaient mises en avant par les chimistes modernes, dont Willis était l’un des champions.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Christiaen Utenbogard, le 12 novembre 1662, note 4.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1250&cln=4

(Consulté le 10/12/2024)

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