À Johannes Antonides Vander Linden, le 1er novembre 1663, note 4.
Note [4]

En 1663, Anton Deusing a publié trois livres polémiques contre Sylvius (Frans de Le Boë, v. note [13], lettre 759) :

  • In sylvam echo. Seu Sylvius heautontimoroumenos. Cum Appendice des Bilis et Hepatis usu : Itemque Exercitatione Utrum Medicina sit Scientia, an Ars ; Sylvanæ vitiligationi opposita,

    [Écho contre la forêt. Ou Sylvius qui se punit lui-même. Avec un appendice sur la fonction du foie et de la bile ; de même qu’un essai sur la question de savoir si la médecine est une science ou un art. Opposé à la querelle de Sylvius] ; {a}

  • Disquisitio Anti-Sylviana de calido innato et aucto in corde sanguinis calore ; qua celeberrimi viri Francisci Sylvii suspiciones, opiniones, ac conjecturæ, ut ab ipso dicuntur, quin imo veræ ineptiæ ejus et nugæ ad libellam veritatis expenduntur, excutiuntur ac refutantur,

    [Recherche anti-sylvienne sur la chaleur innée {b} et la chaleur accrue du sang dans le cœur ; où sont pesés à l’aune de la vérité, épluchés et réfutés les soupçons, les opinions et les conjectures du très célèbre Franciscus Sylvius, comme lui-même les dit, et même ses véritables inepties et sornettes] ; {c}

  • Disquisitio Anti-Sylviana de motu cordis et arteriarum. Qua Celeberrimi Viri Francisci Sylvii Med. Doct. et Prof. Ineptiæ et Nugæ ad Libellam Veritatis expenduntur, excutiuntur, ac refutantur.

    [Recherche anti-sylvienne sur le mouvement du cœur et des artères, qui pèse à l’aune de la vérité, épluche et réfute les inepties et les sornettes du très célèbre Jacobus Sylvius, docteur et professeur de médecine]. {d}


    1. Groningue, Johannes Collenius, in‑12 de 470 pages.

    2. V. première notule {a}, note [14], lettre 150.

    3. Groningue, Franciscus Bronchorstius, in‑12 de 204 pages.

    4. Ibid et id. in‑12 de 204 pages.

Au moins deux autres ouvrages de la même série ont paru en 1664 :

  • Disquisitio Anti-Sylviana de Signo Febrium Pathognomonico pulice ventilata in Illustri Groningæ et Omlandiæ Academia : Cum addita Præfatione Epistolam kakologeticam Sylvii concernente. Autore Antonio Deusingio…

    [Recherche anti-sylvienne sur le signe pathognomonique {a} des fièvres, débattue en l’illustre Université de Groningue et des Ommenlanden. Avec une Préface {b} concernant l’Épître injurieuse de Sylvius. {c} par Anton Deusing…] ; {d}

  • Antoni Deusingii Med. et Philos. Sylva-cædua cadens : seu Disquisitiones Anti-Sylvianæ de Alimenti assumpti Elaboratione et Ditributione. Quarum ia. De Alimentorum Fermentatione in Ventriculo. iia. De Chyli a fæcibus Alvinis secretione ; et in Vasa Masaraïca propulsione. iiia. De Chyli mutatione in Sanguinem, ac Circulari Sanguinis motu. Præmissa est Præfatio Causas Sylviani in Deusingium Furoris nude repræsantans ; simulque Sylvium injuriosum Agressorem evidenter demonstans.

    [Le Bois taillis {e} bon à couper d’Anton Deusing, médecin et philosophe, ou les Recherches anti-sylviennes sur l’élaboration et la distribution de l’aliment qui a été consommé, dont : la première traite de la Fermentation des aliments dans l’estomac ; la deuxième, de la Production du chyle à partir des résidus intestinaux, et de leur propulsion dans les vaisseaux du mésentère ; la troisième, de la Transformation du chyle en sang et du mouvement circulaire du sang. Précédées d’une Préface {f} présentant crûment les causes de la fureur sylvienne contre Deusing, et démontrant aussi que Sylvius est un injurieux agresseur]. {g}


    1. Suffisant au diagnostic.

    2. Datée du 11 mai 1664.

    3. Datée du 6 mai 1664, v. note [13], lettre 759.

    4. Groningue, Franciscus Bronchorstius, in‑12 de 93 pages.

    5. Jeu de mots entre Sylvius et silva cædua, bois taillis : « celui qu’on met en coupes réglées de 9 ans en 9 ans, ou en plus long terme » (Furetière).

    6. Longue de 54 pages et datée du 23 août 1654 (sic pour 1664).

    7. Ibid et id. in‑12 de 271 pages.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johannes Antonides Vander Linden, le 1er novembre 1663, note 4.

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(Consulté le 25/04/2024)

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