Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Borboniana 1 manuscrit, note 50.
Note [50]

Limité à la ville de Zutphen et à ses environs, le comté homonyme avait été rattaché au xiie s. au comté puis duché de Gueldre, que Charles Quint avait incorporé à ses états en 1543. Dans les années 1630, il n’existait donc plus de comté de Zutphen à proprement parler.

Daventria est le nom latin de Deventer (v. note [28], lettre 418), ville située à 16 kilomètres au nord de Zutphen, mais qui appartient à la province d’Overijssel, et non à celle de Gueldre.

Les biographies de Théodore Marcile (v. note [12], lettre 564) le disent natif d’Arnhem (Gueldre), à 32 kilomètres au sud-ouest de Zutphen.

On appelait patin un « soulier de femme qui a des semelles fort hautes et pleines de liège, afin de paraître de plus belle taille : cette femme en quittant ses patins perd une bonne partie de sa taille. Borel [v. note [35], lettre 387] dérive ce mot du grec pateo, d’où il dérive aussi pate, qui signifie “ un grand pied ” » (Furetière). Pour ne pas laisser une raillerie tentante à un autre que moi, une méchante langue pourrait dire que les patins de Guy Patin étaient sa plume : ôtez-la-lui, il perd une bonne partie de sa valeur.

Des escarres fessières de compression (v. note [2] de la Consultation 17) ne surviennent guère chez les personnes saines qui restent longtemps assises ou alitées : Marcile devait aussi souffrir d’une paralysie par atteinte de la moelle épinière (paraplégie ou tétraplégie) ou du cerveau (hémiplégie).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Borboniana 1 manuscrit, note 50.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8202&cln=50

(Consulté le 25/04/2024)

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