Note [54] | |
Les Vérités françaises opposées aux calomnies espagnoles, ou Réfutation des impostures contenues en la déclaration imprimée à Bruxelles sous le nom du cardinal-infant. Par un gentilhomme de Picardie sont formées de trois parties qui ont paru séquentiellement : 1re partie (Beauvais, sans nom, 1636, in‑8o de 151 pages) ; 1re et 2e parties (Beauvais, sans nom, 1637, in‑8o de 192 pages) ; 1re, 2e et 3e parties (Paris, sans nom, 1643, in‑4o de 882 pages). Les deux premières éditions sont dédiées au roi Louis xiii, avec de profondes marques de respect pour le cardinal de Richelieu. La troisième, publiée juste après la mort du roi et du cardinal ministre, ne leur est plus adressée. Son Avertissement (pages 415‑416) laisse entendre qu’il ne s’agit pas d’une coïncidence fortuite : « Voici enfin la troisième partie que l’auteur vous avait promise. Ne trouvez pas étrange s’il l’a gardée beaucoup plus qu’il ne < le > fit pas < pour > les autres que vous avez déjà vues. Outre que celle-ci contient autant elle seule que toutes deux ensemble, elle fait voir encore des actions pleines de merveilles et une conduite inimitable. Ses moindres effets sont si éclatants et si relevés qu’ils ont surpris tous les esprits. Ils ont excité l’admiration des peuples, et même celle des princes et des rois. Ils ont attiré l’envie d’une infinité de gens, qui ne voient qu’à regret les événements des généreux conseils qu’ont donnés à Louis le Juste les principaux ministres de cet État. Ce n’est pas pour instruire ces derniers, mais pour les convaincre, qu’il s’est cru obligé d’employer beaucoup de temps à rechercher les véritables causes et les principaux motifs des grands mouvements qui ont produit tant d’heureux succès et qui ont agité toute l’Europe depuis 15 ou 20 ans. Claude ou Charles Barthélemy de Binville est tenu pour l’auteur des Vérités françaises. Son nom ne figure dans aucune de ces trois parutions. La suite de la présente note revient sur ce que le Borboniana nous apprend sur ce personnage. V. notes :
La Vie de Guillaume Budé, fondateur du Collège de France (1467-1540) par Eugène de Budé (Paris, Émile Perrin, 1884, in‑8o de 300 pages) m’a semblé la source la plus fiable sur sa famille, complétée par la généalogie établie par Guillaume de Wailly (Geneanet).
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Ana de Guy Patin : Borboniana 6 manuscrit, note 54. Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8207&cln=54 (Consulté le 18/09/2024) |