À André Falconet, le 10 août 1671, note 7.
Note [7]

Noir à noircir ou noir de fumée (Furetière) :

« fumée de la poix résine {a} brûlée qu’on ramasse dans une chambre ou vaisseau {b} fermé par en haut et tapissé de peaux de mouton d’où par après, on le fait sortir en les secouant. On en fait l’encre d’imprimerie en faisant bouillir ce noir avec de l’huile de lin et de la térébenthine. […] On noircit les souliers, les tripots {c} avec du noir à noircir. ». {d}


  1. V. note [75], lettre latine 351.

  2. Récipient.

  3. Murs des jeux de paume, v. note [29], lettre 176.

  4. Cette suie servait aussi à noircir les cheveux et la barbe des vieux beaux, ce qui sans doute explique l’expression de Guy Patin qui l’assimilait ici à quelque lucratif élixir de jouvence.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 10 août 1671, note 7.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1004&cln=7

(Consulté le 12/12/2024)

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