À André Falconet, le 4 mars 1659, note 9.
Note [9]

Jean Morin (Blois 1591-Paris 1659), à la suite d’un voyage à Leyde, avait abjuré le protestantisme entre les mains du cardinal Duperron (v. note [20], lettre 146), qui l’attacha à sa personne, puis reçut un emploi auprès de Sébastien Zamet, évêque de Langres (v. note [1], lettre 391). Désirant, s’adonner entièrement à l’étude, Morin était entré en 1618 dans la Congrégation de l’Oratoire. Il devint ensuite supérieur du Collège d’Angers, fit partie en 1625 des oratoriens qui accompagnèrent la reine Henriette en Angleterre, se rendit en 1640 à Rome, à l’appel d’Urbain viii, pour y prendre part à des discussions relatives à la réunion des Églises grecque et latine, puis il revint en France où il consacra le reste de sa vie à des travaux d’histoire et de critique sacrée (G.D.U. xixe s.).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 4 mars 1659, note 9.

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(Consulté le 20/04/2024)

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