Pierre BARON

Pierre BARON a déjà publié, sur un sujet très voisin, une communication prononcée au Congrès IAHD 2000. On peut la retrouver sur ce site à l’adresse https://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhad/actes/les-spectateurs-dans-les-peintures-anciennes-representant-des-scenes-dentaires/
Par ailleurs, aucune des deux communications n’est illustrée car les tableaux décrits ne sont pas libres de droits. Nous vous prions de nous en excuser

Afin de visualiser ce que pouvaient être les conditions de la pratique quotidienne des dentistes et des arracheurs de dents de la période historique antérieure à l’apparition de la photographie et du cinéma, nous n’avons que les arts graphiques : peintures, dessins, gravures. Ainsi les arts graphiques nous donnent l’impression de « voir » des scènes dentaires : le praticien, le patient et le milieu dans lequel ils évoluaient. L’aspect du dentiste paraît être intéressant du point de vue historique, car cela nous permet de le placer dans le milieu social dans lequel il évoluait. De la tenue de religieux dans la période moyenâgeuse, avec tout le sérieux que cela suppose, il va passer à la tenue scientifique de la Renaissance, pour en arriver à cette débauche d’excentricités qu’il va utiliser pour attirer les foules dans ses itinéraires de foires et marchés des XVIIe et XVIIIe siècle. Enfin la science et la sédentarisation vont le transformer en gentilhomme qui va petit à petit mettre une blouse blanche quand les notions d’hygiène vont commencer à s’imposer.

Les Religieux

Les toutes premières représentations de scènes dentaires, sans parler de dentiste dans toute l’acceptation du terme, ont été peintes au Moyen Age. En France comme en Italie, ce sont essentiellement des religieux qui soignaient les malades de toutes sortes, y compris ceux qui souffraient de douleurs dentaires. Les physiciens, ancienne appellation des médecins d’aujourd’hui soignaient également. Les problèmes dentaires ne préoccupaient pas particulièrement ces soignants, et les traitements envisagés se réduisaient à calmer l’odontalgie soit par diverses drogues (au sens ancien du terme), soit par l’extraction pure et simple.

Ce sont des moines qui sont montrés en train d’examiner la bouche d’un patient comme sur cette enluminure du XIIe siècle illustrant un traité de Ruggero da Fruggardo Chirurgia (Ms O. 1. 20) conservé à la Master and Fellows of Trinity College Library à Cambridge ou encore celle datant du XIIIe siècle illustrant un texte de Theoderico da Borgognoni, Chirurgia, dont le manuscrit est daté 1265/1275, Ms Latin Vassianus, conservé à Leyde à la Rijksunversiteit Bibliothek, ici le folio 117 r°. Du XIVe siècle nous avons retenu cette enluminure accompagnant un texte de Roger de Parme ou Rogierus Salernitatis : Ms H 89 folio 10 r°, conservé à la Bibliothèque Inter Universitaire de Montpellier. D’autres exemples de religieux nous sont donnés au XVe siècle par ce texte sur le régime du corps par Aldobrandino da Siena, conservé au British Museum Ms Sloane 2435, folio 36.

Rappelons que avec l’École de Salerne les différents régimes pour maintenir sa santé sont très en vogue, le plus célèbre étant le long poème appelé Regimen Sanitatis Salernitanum. À Salerne il y avait également des femmes qui soignaient comme ici : c’est une femme qui est en train de réduire une luxation de l’ATM sur cette enluminure illustrant un manuscrit de Roland de Parme de la fin du XIIIe siècle conservé à la Bibliothèque Casatanense à Rome (Ms 1382 folio 19 r°). Les femmes physiciens n’étaient rares à Salerne et elles nous ont laissé des traités médicaux

Les Arabes

Nous allons maintenant voir quelques exemples de la présence historique de la médecine Arabe dans l’histoire générale de l’art dentaire. Tout d’abord le fameux manuscrit de Charaf ed-Din, chirurgien arabe du milieu du XVe siècle et artiste puisque c’est lui-même qui est l’auteur du texte et des peintures sur manuscrit qui sont en très grand nombre. Ce manuscrit (Ms suppl. turc 693 LI) est conservé à la BNF et nous montrons ici le folio 80 v° du chapitre 20, et c’est une extraction dentaire. Une autre extraction avec le praticien et son aide dans la tenue orientale du XV e siècle est tirée du Châh-Namé (le Livre des Rois) de Firdusi. Cette scène est tirée du manuscrit Ms suppl. persan 443 au folio 363 v°, conservé à la BNF. Une scène étonnante tirée d’un manuscrit Allemand du XVe siècle nous montre un chirurgien Arabe en train d’extraire une dent à un patient ( 1467. Landesbibliothek de Stuttgart codex Poet 2°2): le chirurgien est arabe par son chapeau rappelant la chéchia traditionnelle; notons la très bonne position du chirurgien et l’aide apportée par la femme du patient ou l’aide du chirurgien , positions respectives typiques, visibles tous les jours, du patient et du secours qu’il demande. Revenons au chirurgien qui a à sa ceinture une trousse, probablement pour ses instruments.

Renaissance

A la Renaissance apparaissent des représentations de dentistes itinérants qui existaient déjà depuis le XIIIe siècle avec les cerretani. Nous allons en visionner trois. La première est une gravure Italienne de Annibal Carrache (XVIe siècle) faisant partie d’une collection particulière, la deuxième est une gravure aquarellée anonyme Française (1582 , XVIe également), faisant aussi partie d’une collection particulière et toutes les deux nous montrent pour la première fois le collier de dents que portaient fréquemment les charlatans, arracheurs de dents, opérateurs, dentistes divers des XVI, XVII, XVII et même XIXe siècles. Tenues de gentilhommes très similaires avec : couvre-chef, collier, trousse à instruments à la ceinture, pantalons courts. Le Français brandit ses instruments , une sorte de pince dans sa main droite et un instrument proche du davier qui n’existait pas encore dans sa trousse. La troisième gravure est aquarellée et est de Hans Weiditz (début XVIe siècle) : elle nous montre un itinérant avec , lui aussi , un collier de dents. Elle est conservée à la Pennsylvania Academy of Fine Arts et date de 1531.

Dès le XVIe siècle la tenue du dentiste va commencer à évoluer vers une tenue plus théâtrale, plus extravagante, afin d’attirer la foule sur les marchés et foires, d’une part, et afin de se démarquer de l’homme de la rue, et par là de marquer son ascendant, sa supériorité. Les dentistes n’étaient pas les seuls à évoluer dans ce sens: les médecins ou physiciens, les chirurgiens, les astronomes et savants de toutes sortes faisaient de même.

Ainsi, un collier de dents apparaît au XVIe siècle sur les gravures française et italienne que nous venons de voir , alors que la tenue générale de ces dentistes correspond tout à fait à leur époque. Cet accessoire, le collier, est bien peu de chose par rapport à l’extravagance des tenues qui apparaîtront ultérieurement.

XVIIe siècle : extravagants et itinérants

Au cours du XVIIe siècle les accessoires extravagants deviennent plus courants:

  • le collier de dents et le chapeau dans les tableaux de Théodor Rombouts (ici une des nombreuses versions de ce tableau très connu, celle du Musée de Gand), et le chapeau seul dans le tableau de Andries Both (Collection particulière).
  • la chaîne autour du cou et le chapeau dans les tableaux de Jan Steen (Mauristhuis à La Haye) (14) ou encore la chaîne en bandoulière et une tenue originale dans les tableaux de Gerrit Honthorst (Stadtliche Kunstsammlungen de Dresde) et Musée du Louvre.
  • le manteau de fourrure comme dans les tableaux de David Téniers (Stadt lische Kunstsammlungen de Dresde et de Kassel) et de Joos van Craesbeeck (Collection particulière) ou encore seul un chapeau de fourrure comme dans le tableau de Gérard Dou (Stadtliche Kunstsammlungen de Kassel).
  • Quelquefois l’arracheur de dents ne se démarque pas par sa tenue, mais il ajoute un accessoire exotique comme le parasol, très en vogue au XVIIe siècle, voulant peut-être évoquer la chaleur du pays de provenance du dentiste itinérant, l’Italie ou l’Orient, comme dans les tableaux de Jan Victors (Rijksmuseum d’Amsterdam) et le dessin de Lambert Doomer (Ashmolean Museum d’Oxford).

Un accessoire très fréquent est la sacoche à instruments comme dans les tableaux de Pieter Quast (Musées Communaux de Verviers et Stadt Gemäldegalerie de Munich.

Certains dentistes sont représentés avec des tenues riches, recherchées, comme celui de Jan Miense Molenaer (Herzog Anton Ulrich Museum de Brunswick) ou de Andreas Herrlein (Hessisches Landesmuseum de Darmstadt) ou bien encore celui de Nicolas Lefebvre (collection particulière).

Parmi les itinérants notons le dentiste cavalier de Jan Lingelcach (Rijksmuseum d’Amsterdam), celui de Torrenvliet (Collection particulière), ou encore Louis Léopold Boilly (Collection particulière) ou l’Anonyme Italien du XIXe (Musée National d’Art Sanitaire de Rome). Le plus extravagant des dentistes est bien celui de la gravure de Pierre Alexandre Wille (National Library of Medicine of Bethesda).

Cela n’empêche pas que de très nombreuses représentations de dentistes les montrent comme des gens ordinaires, sans aucun apparat, proches de la réalité quotidienne, même si certains ont un accessoire un peu « exotique ». Tous ces dentistes sont en tous cas très éloignés de ceux qui représentent la science officielle, comme le fameux tableau de Rembrandt, « La leçon d’anatomie »

XVIIe siècle et théâtre

Dès le XVIIe siècle vont apparaître sur les tableaux représentant des dentistes, ou bien encore des vendeurs de drogues ou des charlatans divers, tout l’attirail théâtral de foires et marchés, c’est à dire : tréteaux, planches, rideaux, acteurs costumés, racoleurs, danseurs, bonimenteurs, tous ces ingrédients n’apparaissant pas forcément sur le même tableau.

Sur un libelle de 1610 intitulé « Satyre contre les Charlatans et pseudo-médecins empiriques », on peut lire :

Ils ont coutume d’aller en housse par les rues de la ville, vêtus de superbes et magnifiques vêtements, portant au col des chaînes d’or qu’ils auraient peut-être louées chez l’orfèvre, et bien montés à l’avantage sur des genêts d’Espagne, coursiers de Naples ou courtads d’Allemagne, accompagnés d’une grande suite et d’une caravane d’escornifleurs, batteurs de pavés, bateleurs, comédiens, farceurs et Arlequins, recherchant en ce superbe équipage carrefours et places des villes et bourgades où ils font ériger des échafauds ou théâtres sur lesquels leurs bouffons et maîtres gonins amusent le peuple par mille singeries, des bouffonneries et tours de passe-passe pendant qu’ils étaient et débitent leurs marchandises…. »

Le tableau de Gerrit Berckheide (Stadtmuseum de Köln) datant de la fin du XVIIième siècle nous montre bien le genre de scène. Ici le théâtre est dressé: sur l’avant-scène un personnage avec collerette et chapeau à plume harangue la foule, tenant dans une main un diplôme avec ses sceaux, dans l’autre une fiole de drogues. Ce personnage pourrait être le « dentiste » lui-même. Derrière lui, l’arracheur de dents « opère » un client assis avec son panier d’œufs à ses pieds. Devant le « rideau », une femme assise à l’air étrangère à la scène. Dans l’ouverture du « rideau » se tient un acteur qui à l’air de déclamer. Le « rideau » lui-même est constitué de trois panneaux peints, celui de droite représentant le dentiste.

Dans le tableau de Peter Bout et Adriaen Boudewyns « Le marché en Italie » (Stedelijk Museum de Louvain), la scène est presque identique, avec les tréteaux, le » rideau » . Ici l’acteur semble être au premier plan, le dentiste derrière lui, tenant et montrant à la foule la dent qu’il vient d’arracher au patient assis devant lui et se tenant la joue gauche. Sur le côté un préparateur de drogues, une table recouverte d’un tissu devant lui est pleine de fioles; il a un petit aide, tout à fait à l’arrière plan. Les faux diplômes avec leurs sceaux sont accrochés sur le haut du « rideau ».

Il existe beaucoup d’autres tableaux où une scène de théâtre est dressée comme ceux peints par Peeter van Bredael, « Paysage animé avec scène de marché » (Groeninge Museum de Bruges), Faustino Bocchi avec une « scène de foire » (Collection particulière), et là nous constatons bien que le dentiste est représenté en pieds sur la bannière.

XVIIIe siècle et théâtre

Au XVIIIe siècle nous trouvons quelques scènes remarquables du point de vue théâtral. Balthazar van den Bossche (Musées Royaux des Beaux Arts à Bruxelles) peint « l’arracheur de dents sur la Grand Place de Bruxelles » vers 1710. La mise en scène est, ici, plus raffinée: le dentiste en habits bourgeois se tient sur le devant de la scène avec dans la main une fiole ou une dent. A sa droite, un autre personnage fait une courbette à la foule assemblée devant les tréteaux, tenant à la main un objet peu identifiable. À sa gauche un arlequin masqué, tire le rideau pour laisser apparaître le préparateur de drogues ou d’élixirs.

Quand François Watteau dit Watteau de Lille (Collection particulière) peint l »Arlequin dentiste » il a certainement l’intention de montrer une scène de théâtre champêtre, plus qu’une scène à caractère « médical » ou « dentaire ». C’est Arlequin qui opère et Pierrot qui est le malheureux patient qui a l’air de souffrir: il a l’attitude typique que les peintres, dans une large majorité, ont figé, c’est à dire un bras en l’air (signe de défense) et un pied qui n’est plus au sol (signe de douleur). Une belle dame, très bien vêtue, avec un beau décolleté et un grand chapeau lui tient le bras droit, et un monsieur, presque chauve, s’intéresse de très près à Pierrot (que fait-il exactement?). Sur le devant de la scène, un autre personnage a l’air de déverser un liquide sur les premiers spectateurs (?). À l’arrière plan un autre arlequin, avec sa hotte, bavarde avec une jeune femme, tandis qu’une femme plus âgée se tient dans l’entrebâillement du rideau. Les tréteaux sont recouverts de tissu et la scène elle-même constitue le perron d’une maison dont une porte s’ouvre sur la scène.

Un autre tableau montrant une scène très théâtrale est « Le dentiste » peint par Léonard Defrance (Collection particulière). Cela se passe en ville, les tréteaux sont adossés à une maison. Le dentiste, richement habillé, montre au public une dent qu’il vient d’extraire, probablement à la jeune femme assise à côté. Cette dernière à l’air très calme et discute avec un jeune homme allongé sur le ventre sur une table à tréteaux. Dans le fond se tient un personnage déguisé.

Dans la peinture italienne du XVIIIe siècle deux tableaux sont à citer peints tous deux par les Tiepolo. L’un par Gianbattista et l’autre par Giandomenico (Musée du Louvre). Les deux tableaux sont des scènes de carnaval où le dentiste et ses acolytes n’apparaissent pas plus déguisés que la foule qui les entoure. Pietro Longhi nous a également laissé une scène dentaire carnavalesque (Musée Brera à Milan) dans laquelle le dentiste est habillé en gentilhomme et une partie de la foule de spectateurs est masquée. Michele Graneri nous montre un dentiste de foire avec estrade, en train d’opérer (Museo Civico de Turin). Le dentiste peint par Maggiotto (Musées de Cologne) a lui aussi dressé des tréteaux

Peter Angillis nous a laissé trois tableaux très représentatifs du côté théâtral des dentistes et arracheurs de dents du XVIIIe siècle. Il faut quand même noter qu’en France tout au moins il y avait quelques « grands » dentistes qui ne travaillaient pas en public et sur les foires, qui critiquaient ceux qui utilisaient ces moyens commerciaux pour attirer les passants. Le premier tableau (Collection particulière) que nous allons décrire est différent des deux autres: il y a des planches qui sont posées sur quatre tonneaux et la scène elle-même peut être contournée par les passants. Un dentiste est en train d’opérer un patient assis sur piédestal : le dentiste, lui même sur le piédestal, est debout derrière lui. À sa gauche un homme bien habillé harangue la foule montrant le faux diplôme, avec à ses côtés un coffret de fioles destinées à être vendues. A la droite du dentiste se tient un acteur qui mime la douleur du patient. La scène est particulièrement animée avec les enfants, les marchandes de volailles, un pèlerin en partance pour Saint Jacques de Compostelle, des moines et un couple de bourgeois.

Les deux autres tableaux de Angillis sont très proches l’un de l’autre et sont très théâtraux dans la mise en scène. À rapprocher du tableau de Berckheyde. Mais mis à part la scène de théâtre avec rideaux décorés et plus d’acteurs, ces deux tableaux comportent pratiquement les mêmes personnages que dans celui que nous venons de décrire

Encore une scène dentaire théâtrale du XVIIIe siècle comme cette gravure de Frans Anton Maulpertsch. (Staatlische Graspiche Sammlung à Munich).

XIXe siècle et théâtre

Enfin, une aquarelle de J.A. Langendijk DZN de 1813 (Collection particulière), nous montre encore mieux cette atmosphère de foire où le dentiste a sa place sur une scène de théâtre. Nous sommes au début du XIXe siècle. La foule est très nombreuse et chacun est occupé à faire ses courses ou bien encore à parler avec d’autres. Mais une très grande partie de ce public est tournée vers le dentiste qui opère un patient. Un acteur déguisé tient de la main droite la main du patient qui souffre et de l’autre une trompette dans laquelle il souffle, à la fois pour couvrir les cris éventuels de celui qui souffre et pour attirer la foule. A gauche de ce groupe un autre acteur déguisé lui aussi à l’air de souffler de la fumée. Un singe se tient sur un piédestal haut perché sur le devant de la scène. Les rideaux sont ouverts et tenus par des planches décorées, sur le fronton desquelles on peut lire le nom du dentiste13.

XIXe siècle : scènes d’intérieur

A partir du milieu du XIXe siècle les scènes dentaires d’extérieur, marchés et foires , ne sont plus de rigueur, le dentiste va se sédentariser et opérer à l’intérieur. Nous l’avons vu dans les représentations antérieures que ces dentistes n’opéraient pas toujours en extérieur, mais, disons que la majorité des scènes étaient des scènes d’extérieur. La robe de chambre va apparaître comme dans le tableau représentant Fattet dans son cabinet ou les gravures de Richter (National Library of Medicine à Washington) ou Daumier (Collection particulière). Le costume peut être une sorte de Blouse de travail (Cox) (Welcome Institute de Londres).

À la fin du XIXe, c’est l’habit que va revêtir le dentiste comme dans cette gravure de Tinayre représentant l’école dentaire (Musée National de l’Education de Mont Saint Aignan).

XXe siècle

Au début du XXe c’est le tablier qui apparaît comme dans cette aquarelle de Henri de Toulouse Lautrec montrant le célèbre Docteur Péan en train d’opérer (Sterling and Francine Clark Art Institute de Williamson).

Enfin la blouse avec le tableau de Edouard Vuillard montrant le Docteur Viau en 1914 (Musée d’Orsay) et le tableau de Georges Eveillard de 1918 montrant un dentiste militaire Américain à l’Hôpital de Saint Nazaire (Musée du Val de Grâce), ou encore celui de Hoffmann (Collection particulière).

Pour finir nous allons voir le tableau de Edgar Tytgat de 1930 (Collection particulière) et de nouveau le Docteur Viau par Vuillard de 1937 (Musée Départemental du Prieuré de Saint Germain en Laye).