Claude ROUSSEAU
D.C.D., D.S.O., D.D.S., Président de la S.F.H.A.D.

Pour l’Histoire de l’Art Dentaire, l’Édit royal de 1699 est, comme l’affirme François Vidal, la date majeure de l’Odontologie française. C’est l’entrée de la dentisterie dans le monde des arts de guérir, mais c’est aussi la reconnaissance de son identité qu’elle conserve encore aujourd’hui.

Ce n’est que le 24 février 1730 que la réglementation de la Chirurgie donnée à Marly est appliquée à la province.

Le document des Archives Nationales (1) précise qu’aux termes de l’article LXX du titre 8 :

 » ceux qui voudront exercer la partie de la chirurgie appelée hernière ou de ne s’occuper que de la cure des dents ou à remettre les membres démis ou disloqués, seront tenus avant d’en faire aucun exercice de se faire recevoir dans sa communauté. Ils subiront un examen de pratique et seront reçus s’ils sont jugés capables en payant la somme de cent livres…. »

Les nouvelles Lettres Patentes du 14 septembre 1754 et de mai 1768 confirment et complètent les statuts de 1730 sans pour autant apporter d’élément spécifique sur la condition d’exercice des dentistes étrangers.

Les documents originaux, concernant deux praticiens italiens et les dentistes de Beauvais, nous permettent d’aborder le mode d’exercice des dentistes étrangers et français en Province face à la législation française de la chirurgie dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.

 

François Carnelli

Dagen avait déjà mis en évidence les rapports conflictuels entre la Communauté des Maîtres en chirurgie d’Amiens et les autorités municipales de cette ville sur les conditions d’exercice du Sieur Carnelli. (2)

Afin d’analyser les raisons profondes de ce conflit, nous avons compulsé deux registres des Archives départementales de la Somme, qui se rapportent au Sieur Carnelli.

Le premier document concerne l’Assemblée réunie le 24 décembre 1779 et composée essentiellement des Maîtres en Chirurgie de la ville d’Amiens et sans présence de médecin comme l’affirme à tort Dagen.

Cette Assemblée, réunie devant la Chambre de juridiction de la ville d’Amiens, avait pour mission de répondre à une lettre de Monsieur l’Intendant remise aux autorités municipales, qui réfutait la décision de cette communauté de ne pas admettre le Sieur Carnelli à l’examen d’Expert-Dentiste

Le texte précise :

1) « Il a été délibéré à la pluralité de suffrages de faire réponse à la dite lettre et de dire que nous n’avons refusé d’admettre le dit Carnelli à l’examen que parce qu’il nous a exhibé des certificats peu favorables à sa prétention et non pas dans la forme qu’exige nos statuts

2) que malgré la permission accordée au dit Carnelli par les magistrats et que nous croyons encore contraire à nos règlements, nous l’avons cependant laissé exercer paisiblement, même après avoir été autorisé par une réponse de Monsieur le Premier Chirurgien du Roy à nous pourvoir en cassation de la dite Ordonnance ».

Dans un second registre des archives départementales de la Somme (3) intitulé : Réception du Sieur Carnelli Chirurgien-Dentiste à Abbeville en la même qualité à Amiens- 31 décembre 1779, il est précisé que

le Sieur Carnelli « a été reçu et admis en qualité de Chirurgien-Dentiste pour résider dans cette ville et y exercer cette partie seulement de la Chirurgie »

 

Le registre est signé par les comparants, et entre autres par Carnelli précédé du prénom François.

La pression exercée par le Ministre et l’Intendant de la Province sur l’Assemblée des Maîtres en Chirurgie d’Amiens a mis Carnelli dans la situation d’exercer sa profession en marge des statuts légaux, avant d’être autorisé à réitérer sa demande de réception et de se représenter pour passer l’examen. Cette ordonnance, imposée contre l’avis même du Premier Chirurgien du Roi, constitue de toute évidence un privilège exercé généralement par un prince de sang royal dont on ignore ici l’identité.

 

Antoine Carnelli

Plusieurs documents d’archives relatifs à Antoine Carnelli de Milan nous permettent d’apporter de nouvelles pièces au dossier sur la condition d’exercice d’un dentiste étranger dans les provinces françaises avant 1789. 

Le premier document est le texte original de la présentation d’un  » Placet  » (4), sorte de supplique où Antoine Carnelli sollicite la protection d’un Prince et la nomination de Chirurgien-Dentiste de la Province des Etats de Provence et intitulé :

A NOSSEIGNEURS
ET MESSIEURS

DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

DES ÉTATS DE PROVENCE

Ce document rarissime est précédé d’un encadré finement décoré qui porte la mention

À AIX
De l’imprimerie de la
Veuve d’Augustin Adibert,
Imprimeur du Roi.
1777.

Il débute ainsi :

Nosseigneurs et Messieurs

 » Exité par ses talents, le Sieur Antoine Carnelli, Chirurgien-Dentiste, ose aspirer à la protection dont vous honorez tous les Artistes célèbres.

….Il reçut les premières leçons à Milan sa patrie; son goût augmentant avec ses connaissances, il parcourut les principales villes de l’Europe. C’est surtout à Paris , ce petit monde, le centre de toutes les Sciences et de tous les Arts, qu’il fit un long séjour: il y fréquenta les plus grands Maîtres; il travailla, il opéra avec eux; il mérita leur amitié et leurs éloges.

L’amour de la patrie le rappelait à Milan: il portait à ses concitoyens le fruit de ses études: les provençaux doivent en profiter. C’est à Aix que son destin semble vouloir le fixer.

En passant par cette ville il a eu l’occasion d’y exercer ses talents; il y a nettoyé, séparé et arrangé des dents; il en a arraché, il en a plombé, il en a placé des naturelles et des postiches; il y a traité des maladies de la bouche: le succès a répondu à ses soins. « 

A la lecture de cette introduction, l’auteur nous renseigne sur sa patrie, la ville de Milan, et sa soif de connaissances odontologiques, mais ne nous donne pas l’origine du titre de Chirurgien-Dentiste, qu’il arbore.

Il poursuit en déclarant :

« ….le Sieur Carnelli serait volontiers le Chirurgien-Dentiste de la Province; il donnerait gratuitement ses soins et ses remèdes à tous les pauvres qui auraient recours à lui; mais c’est à vous, Nosseigneurs et Messieurs, à lui en fournir les moyens.

Pour vous y engager, le Sieur Carnelli ne vous fera pas l’éloge de ses talents; ils sont constatés par les certificats ci-joints: il est prêt à subir tel examen qui sera jugé nécessaire, et à faire telle opération qui lui sera assignée. »

Notons que, si Carnelli avait obtenu le titre de Chirurgien-Dentiste auprès de le Communauté des Maîtres de St. Côme, il n’aurait, de toute évidence, pas manqué de joindre ce diplôme à ses certificats.

Après avoir mis l’accent d’une façon lyrique sur l’importance de l’esthétique de la denture du « sexe aimable « , il termine en affirmant que :

 

« Plusieurs grande villes, Marseille, Nimes, Montpelier, etc… pensionnent un Chirurgien-Dentiste; Aix , la Province , n’en auraient-ils pas un ? Honorez le Sieur Carnelli de votre protection, Nosseigneurs et Messieurs, il tâchera de s’en rendre toujours plus digne: Vous serez comblés d’éloges par l’universalité des citoyens et de bénédictions par tous ceux qui éprouveront ses soins.

A. CARNELLI.

 

 

Cinq ans après la présentation de ce « Placet », Carnelli publie en 1782 un livret (5) intitulé :

 

 

Instruction sur les maladies des gencives et des dents,
et sur la manière de les conserver par l’usage de l’Elixir balsamique, dessicatif et antiscorbutique.

Du Sieur Carnelli, Chirurgien-Dentiste de son Altesse Monseigneur le Prince de Marsan, et pensionné des Etats de Provence.

A Aix
chez André Adibert, Imprimeur du Roi, vis à vis le Collège
M. D C C. L X X X I I
Avec Approbation et Permission.

Un certificat de la Faculté de Médecine et un second du Collège de Chirurgie attestent que: « l’Elixir de Mr Carnelli produit les plus heureux effets, soit pour appaiser la douleur aux dents, prévenir ou corriger les caries, remédier aux aphtes de la bouche et aux affections scorbutiques des gencives. »

Ainsi, nous constatons que toutes les requêtes présentées par Antoine Carnelli dans le « Placet » de 1777 ont été accordées :

  • La protection d’un Prince de sang royal, en la personne du Prince de Marsan
  • la pension de la Province des Etats de Provence

Il a par ailleurs été jugé apte à subir l’examen du Collège de Chirurgie de la ville, qu’il a passé avec succès.

En 1793, il publie une seconde édition de cet ouvrage à Naples, en français et en italien (6), où apparaît sur la page de couverture la distinction:  » Approuvé par le Collège de Chirurgie de la Royale Université de Turin« , mais sans apporter d’attestation.

Ces publications, qui comprenaient 16 pages pour la première et 37 pour la seconde, étaient jointes à ses flacons d’Elixir pour vanter les vertus bénéfiques de sa préparation tout en cherchant à mettre en valeur les titres et la notoriété du praticien.

Des encarts publicitaires sont publiés dans le Courrier d’Avignon du 1er avril 1783 édité chez Antoine Aubanel et dans les Affiches de Toulouse et du Haut Languedoc de1789 où Carnelli met en avant ses nouveaux titres et les mérites de son élixir.


 

Les autorisations d’exercice des dentistes itinérants aux Registres de Police de la ville de Beauvais.

Il faut pourtant remarquer que François Carnelli avait été autorisé à exercer sa profession « paisiblement » avant même d’être admis à l’examen.

Quant à Antoine Carnelli, il exerçait déjà à Aix depuis plusieurs mois avant d’avoir sollicité son admission à l’examen du Collège de Chirurgie. Cela implique que la ville avait manifesté une tolérance à leur égard.

Ces situations étaient-elles exceptionnelles ?

En Provence cette question reste sans réponse, les Archives de cette période ayant été totalement détruites..

Pour étendre nos recherches, nous avons compulsé les Archives départementales de l’Oise, qui nous ont permis de relever 20 autorisations d’exercice accordées aux dentistes ambulants français et étrangers entre 1754 et 1789.

Entre 1754 et 1764 les registres de Police (7) comprennent 5 autorisations décernées à des allemands, 1 à un italien et 3 à des français dont celle d’Antoine Simon Cabanel.

Après avoir reçu l’approbation d’exercer par les Baillages des Andelys, de Bordeaux, de Gournay en Bray, et le 21 juin 1760, de Beauvais, où il lui est permis :

 

« … de travailler de son Art en cette ville pendant l’espace de quatre jours et faire savoir sa demeure au public pour annoncer sa profession ».

Il finira par se fixer à Beauvais, passer l’examen et être reçu le 22 mai 1764.

Les lettres de Réception ont été enregistrées au greffe du Baillage du Comté Pairie le 24 mai.

C’est le premier Chirurgien-Dentiste admis à Beauvais selon les statuts de 1730.

De 1764 à 1775 le Bailli n’autorise plus le passage de dentistes itinérants.

De 1775 à 1788, de nouvelles permissions de séjour apparaissent dans les registres de Police où nous trouvons 11 français, 1 suisse et 5 italiens (8).

La palme du pittoresque revient à l’autorisation accordée au Sieur Gorelly, le15 juin 1782:

 » Il est permis et consentant le Procureur fiscal, au nommé Sieur Gorelly natif de Toscane en Italie, dentiste et Rose Ghezzi sa femme actuellement logés en cette ville à l’auberge de l’Homme armé, de chanter et de jouer de la mandoline en cette ville jusqu’à 9 h du soir et pas plus tard dans les rues, à la charge pour eux de se conformer aux règlements de Police et a signé :

Piero Gorelli. »

Les Lettres de Maîtrise de Chirurgien-Dentiste à Beauvais, du Sieur Jacques Gabriel Dufresnay du 4 septembre 1788.

A la fin de cette période le dossier des Lettres de Maîtrise de Chirurgien-Dentiste en date du 4 septembre 1788 de Jacques Gabriel Dufresnay, dentiste ambulant, nous apprend qu’il souhaite désormais se fixer à Beauvais et se présenter aux examens de Chirurgien-Dentiste devant la Communauté des Maîtres en Chirurgie de cette ville. (9)

 » Pierre Joseph Coutel, Maître en Chirurgie à Beauvais et le Lieutenant de Monsieur le Premier Chirurgien du Roi…, faisons savoir que sur la requète à nous présentée par Jacques Gabriel Dufresnay et Marie Joseph Lequeux, sa femme… constatons qu’ils ont exercé l’Art de Dentiste à la satisfaction du public et de ceux qui ont eu recours à eux suivant qu’il est attesté par nombres de certificats des maires et autres officiers civils et militaires des villes d’Amiens, Lille, St Quentin, Péronne , Sens, Montauban, Toulouse, Millau en Rouergue, Laon, Soissons et même de cette ville de Beauvais…

Vu la dite requète… et les certificats ci-dessus énoncés, nous avons ordonné que les suppliants se présenteraient le 12 juin 1788 en notre Chambre de Juridiction….nous les avons fait interroger et examiner sur l’anatomie des machoires, les maladies des dents et celles qu’elles peuvent occasionner aux gencives et à la bouche, par le Prévot en charge et les autres Maîtres présents »

Conformément à l’article 70 des statuts et des règlements de la Chirurgie,

« le dit Sieur Jacques Gabriel Dufresnay et la dite Dame Marie Joseph Lequeux, sa femme, ont été reçus et admis Maîtres Dentistes pour pratiquer toutes les opérations qui concernent le dit Art du Dentiste conjointement ou séparément… et d’accorder gratuitement leur ministère aux pauvres et de ne s’immiscer d’aucune autre partie de la Chirurgie ».

 

Curieusement l’enregistrement de cet acte au Greffe du Baillage et Siège Présidial fut uniquement fait pour Dufresnay ! Il est vrai que la loi sur la parité n’avait pas encore été votée !

( Dufresnay obtient un brevet de vente d’Orviétan le 11 février 1772 – Greffe de la Prévoté: A.N.V3 198 – Dagen, pp. 160-161 )

« Par Permission du Roi »

En contradiction totale avec l’acte de maîtrise précédent, un Avis publicitaire de 1754, que nous avons récemment découvert, est adressé à la population d’Angers. 

Il est ainsi libellé :

 

« Par Permission du Roi »

Messieurs et Dames

« La GRANDE TROUPE ITALIENNE de Danseurs et Danseuses, Voltigeurs de Corde, aura l’honneur de donner trois représentations par semaine, avec grand Divertissement de Danse, Sauts et Voltiges, suivi de Feux d’Artifices Italiens« 

Cette introduction est suivie des mérites du responsable de la troupe:

« Le Sieur MICHEL-ANGE CHIARIGNI, Opérateur Dentiste Italien, breveté du Roi, Chef de la dite Troupe, avertit le public qu’il a fait bâtir son Théâtre dans la Place des Halles de cette Ville pour la vente et la distribution de son Orviétan, merveilleux pour les coliques venteuses…

Il vend aussi le Beaume du Soleil humain, souverain pour les plaiyes, ulcères, brulures… »

« Il tire les dents avec la plus grande perfection sans instrument, et ne se sert que de ses deux doigts, de la pointe de son épée ou de la clef de sa montre, sans se servir d’aucun autres instruments, ni de poudre, ni d’aucun secret ; et quand elles sont bien difficiles, il a un cloud attaché à un morceau de bois« .

..Tous les jours on donnera de petites Farces et Comédies Italiennes.

Il est logé rue S. Michel aux Conquêtes de Louis XV.

Permis d’imprimer. À Angers ce 11 janvier 1754, Ayrault de Saint Thénis.

D’après Dagen, un autre italien, Jean-Baptiste Ricci, jongleur sur le quai de la Ferraille face au Pont Neuf, obtiendra, lui aussi, un Brevet du Roi le 17 septembre 1767 lui accordant officiellement le permis d’exercer, tant à Paris que sur toute l’étendue du Royaume, la profession de dentiste.

 

Conclusion

Le principal enseignement de cette étude réside dans le constat que l’article LXX du titre 8 des statuts de 1730 est appliqué dans de nombreuses provinces avec une certaine souplesse.

Antoine Carnelli, Antoine Simon Cabanel et Jacques Gabriel Dufresnay n’ont pas été sanctionnés pour avoir exercé sans diplôme. Au contraire, ils ont été admis à se présenter pour subir les examens probatoires à cause de leurs bons certificats.

Les Actes de Cabanel et du couple Dufresnay sont à ce sujet très explicites. Ils mettent bien en évidence l’importance et la valeur des Certificats tant pour postuler une autorisation temporaire auprès du Bailli, que pour présenter la Supplique d’admission aux examens devant la Communauté des Maîtres en Chirurgie ou pour solliciter certaines faveurs auprès du Roi, d’un Prince ou d’un Magistrat d’une Province.

Les Lettres de Réception Antoine Simon Cabanel et celles de Maîtrise du couple Dufresnay révèlent, par ailleurs, que les Baillis de 12 autres villes de Province accordèrent des autorisations d’exercice aux dentistes itinérants. Ces « approbations » étaient essentiellement rendues sur des critères d’honorabilité.

Les deux seuls dentistes titrés répertoriés à Beauvais confirment le petit nombre d’Experts-Dentistes dans le Royaume. Cette situation est de toute évidence due à la persistance de nombreux dentistes itinérants, résultant des difficultés de changer des pratiques séculaires.

L’aspect social est déjà pris en considération à cette époque, aussi bien par Antoine Carnelli que par le couple Dufresnay qui sont tenus de soigner les indigents gracieusement.

Comme tous les dentistes de cette époque, Antoine Carnelli est contraint de vendre des remèdes, compte tenu de sa situation matérielle précaire. Notons que, même Pierre Fauchard avait recours, sans mauvaise conscience, à ce mode d’appointements.

L’autre enseignement qui se dégage de l’étude des Archives de trois régions françaises, et qui confirme celle de Xavier Deltombe sur Vincent Ristorini de Rennes, repose sur la similitude des conditions d’exercice entre dentistes français et étrangers d’origine européenne résidant au Royaume de France de 1754 à 1789.

Reconnaissons que les autorisations décernées aux dentistes ambulants, dont certains s’apparentent davantage à des saltimbanques qu’à des dentistes savants, sont totalement antinomiques aux Statuts de 1730.

Néanmoins, pour quelque insuffisante que paraisse la mise en place de la législation des Experts, l’Edit Royal de 1699 et ses applications à la Province ont eu le mérite d’assurer la formation d’une élite de praticiens qui va générer une pléiade de Chirurgiens-Dentistes illustres comme Géraudly, Fauchard, Bourdet, Bunon, Lecluse, Mouton et Jourdain.

Ce tableau globalement positif fera l’admiration des autres nations européennes, alors qu’aujourd’hui cette période est considérée comme l’âge d’or de l’Odontologie française.

Références
(1) Archives nationales: X1A 8735
(2) Archives Départementales de la Somme: E 903 F5
(3) Archives Départementales de la Somme: E 900 F17
(4) CARNELLI Antoine. « A Nosseigneurs et Messieurs de l’Assemblée Générale des Etats de Provence »- Placet, Aix, Veuve d’Augustin Adibert, Imprimeur du Roi, 1777, pp 1-4
(5) CARNELLI Antoine. Instruction sur les maladies des gencives et des dents, André Adibert, Imprimeur du Roi, Aix, 1782.
(6) CARNELLI Antoine. Instruction sur les maladies des gencives et des dents, Naples, 1793.
(7) Archives Départementales de l’Oise: Bp 1263
(8) Archives Départementales de l’Oise: Bp 1264, 1265
(9) Archives Départementales de l’Oise Bp: 1792. Enregistrement des Lettres de Maîtrise de Chirurgien-Dentiste du Sieur Jacques Gabriel Dufresnay.