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Je n’ai pas voulu souffrir que le présent porteur retourne dans votre pays les mains vides ; je prends donc la plume pour vous saluer et vous dire que je vous ai récemment écrit une bien longue lettre, ce 3e de novembre. [1] Je salue de tout cœur vos imprimeurs, les excellents MM. Schönwetter [2] et Matthias Götze. [3] Je ne suis pas encore parvenu à récupérer vos livres ; cependant, je vous exhorte à faire en sorte que nul ne m’envoie plus rien depuis Francfort, pour éviter que ces voleurs ne s’en emparent. [2][4][5] Vale, très distingué Monsieur, ainsi que M. Horst, [6] et continuez de m’aimer.
De Paris, le 16e de novembre 1667.
Vôtre de tout cœur, G.P.
Brouillon autographe d’une lettre que Guy Patin a écrite à Sebastian Scheffer (« au même » que le précédent brouillon, daté du 3 novembre), ms BIU Santé no 2007, fo 221 ro.
V. lettre latine 443.
V. note [2], lettre latine 461, pour le procès intenté par le syndicat des imprimeurs parisiens contre Guy Patin. En attendant la sentence des juges du Châtelet (prononcée au début de 1669, v. note [6], lettre latine 466), la douane retenait le premier tonneau décrit dans la note [1] de la lettre latine 444.
Ms BIU Santé no 2007, fo 221 ro.
Eidem. Pati nolui præsentium latorem vacuis manibus ad vos redire :
ideo scribo ut Te salutem, et dicam me nuper ad Te scripsisse, nempe 3.
Nov. bene longam epistolam. Vestros Typographos, viros optimos saluto ex
animo, D.D. Schonwetterum et Matth. Gotzium. De vestris libris recuperandis
nondum est confertum negotium : interea v. moneo Te, fac ut nihil ad me per
vos ex Urbe vestra mittatur, ne fures isti manus injiciant. Vale, Vir Cl.
cum D. Horstio, méq. amare perge. Parisijs, 16. Nov. 1667.
Tuus ex animo G.P.