À Nicolas Belin, le 27 mars 1649
Note [7]
Pilules cochées (Nysten, 1824) :
« pilules {a} employées autrefois comme drastiques. Les pilules cochées {b} mineures contenaient aloès, scammonée et trochisque {c} alhandal ; {d} les majeures contenaient en outre de la poudre d’hiera picra, {e} de racine de turbith et de fleurs de stéchas, avec du sirop de nerprun. »
- V. notule {a}, note [37], sur la triade 67 du Borboniana manuscrit.
- Leur nom dérive du grec kokkos (baie, graine) ou kokhos (écoulement abondant d’humeur), « soit à cause de leur forme, qui ressemble à celle d’une graine, ou à cause de leur propriété purgative ».
- V. note [7], lettre latine 341, pour trochisque alhandal est synonyme de coloquinte.
- Les pilules cochées mineures étaient donc similaires aux pilules dites de Francfort, v. note [24], lettre 332.
- Hière-picre, v. première notule {a}, note [5], lettre 449.