À Charles Spon, le 23 février 1655

Note [14]

« par crainte des juifs. » Cette expression se trouve trois fois dans l’Évangile de Jean :

Toutefois, le mot juifs (ou pharisiens, v. note [14], lettre 83) s’accorde ici mal avec l’habitude qu’avait Guy Patin, dans la querelle de l’antimoine, d’appeler « bons Israélites » (v. note [22], lettre 406) les ennemis de l’émétique, et de « Samaritains » (v. note [18], lettre 488), ses partisans. L’expression est néanmoins réutilisée dans la lettre à Charles Spon, datée du 9 mars 1655 (v. sa note [7]). Toujours est-il qu’en ce premier trimestre de 1655, les deux partis ont échangé une grêle de libelles anonymes dont les deux principaux antagonistes identifiés étaient Jacques Thévart (pour l’antimoine, v. note [23], lettre 146) et François Blondel (contre, v. note [11], lettre 342) ; dans ce fatras (v. note [11], lettre 342), il est impossible d’identifier avec assurance le pamphlet contre l’antimoine auquel Patin faisait ici précisément allusion.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 23 février 1655, note 14.

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(Consulté le 04/05/2024)

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